Voile Magazine

Grande tournée européenne

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CETTE PETITE BOMBE sur foils imaginée par Jean-Pierre Dick et Guillaume Verdier en 2016 est donc capable de voler dès 8 noeuds de vent et de dépasser les 30 noeuds en vitesse de pointe. La structure tout en carbone permet de contenir le poids à 350 kg.

Les coques et le mât sont sous-traités chez des orfèvres de la constructi­on high-tech (JPS Production­s) pour garantir une stricte monotypie. Quant aux appendices, dérives et safrans, ils sont réalisés grâce à un robot de drapage, une technologi­e tout droit issue du monde de l’aéronautiq­ue. Sur un plan pratique, l’Easy to Fly se monte et se démonte en quatre heures sans grue. Une facilité d’utilisatio­n qui en fait un support attractif pour les régatiers de la « génération foils » qui veulent pouvoir courir sur différents plans d’eau. Pour leur deuxième année, les ETF Séries seront d’ailleurs présents lors de cinq grands rendez-vous en Europe : Spi Ouest France, Eurocat, Grand Prix de Suisse, Garda Foiling Week à Malcesine, en Italie et National ETF à Marseille (du 11 au 13 septembre 2020). Les équipages pourront également participer à trois régates d’exception : le Bol d’Or Mirabaud à Genève, le Tour de Belle-Ile et la Catagolfe à Arradon.

Un planning enrichi qui devrait attirer à lui de plus en plus de profession­nels en quête d’un foiler d’entraîneme­nt mais aussi des amateurs en mal de sensations.

The Foiling Dinghy est un engin volant qui se veut accessible, à mi-chemin entre le Laser et le Moth à foils. Du premier, il emprunte la simplicité (les manoeuvres se résumant au réglage de la bordure, du cunningham et de l’écoute) et la stabilité (coque assez large sur l’arrière). Du second, il emprunte la capacité de voler mais avec une technologi­e particuliè­re : les foils en L (et non en T comme sur un Moth classique) s’autorégule­nt en vol. Un foil, à la verticale dans l’eau, contribue à la stabilité, tandis que l’autre, avec un angle d’incidence plus important, assure la portance. Le réglage de l’incidence se fait tout seul, en fonction de la vitesse. Une fois plongés dans l’eau, il n’y a plus besoin de toucher aux foils, même pour virer ou empanner. Pour retourner à la plage, il suffit de remonter le safran (en T) et les foils à fond (la bôme passe par-dessus). The Foiling Dinghy n’aurait besoin que de 8 noeuds de vent pour décoller. Le bateau sera visible à Paris et aux Foils Journées à Quiberon en avril 2020. Notez enfin l’arrivée d’un modèle archimédie­n, le L12 .

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The Foiling Dinghy

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