Le leader du dériveur
QUAND ON PENSE au mot dériveur, la première image qui nous vient à l’esprit est sans doute le Laser. Rapide, simple et athlétique, le Laser est support olympique depuis 1996. Il a été produit à plus de 210 000 exemplaires. Cette année, le Laser s’offre un nouveau gréement 100 % carbone (mât et bôme), développé en partenariat avec Harken, et une voile full-batten en Mylar (voilerie Doyle). Deux tailles sont proposées : ARC 1 et ARC 2 (pour les gabarits naviguant sur Laser Radial). Ce nouveau gréement, issu du retour des coureurs, n’est pas encore homologué par la classe. Du côté de la gamme en polyéthylène rotomoulé, une nouveauté est prévue pour l’été 2020. Il s’agit d’un dériveur d’initiation qui s’intercale entre le Vago et le Pico et sera plus grand que ce dernier pour pouvoir accueillir deux personnes. Son mât en composites (mais pas en carbone) devrait lui permettre d’afficher un poids proche de celui du Pico.
TRES PRATIQUE !
Un Léopard se doit d’être facile à vivre, à naviguer, à entretenir tout étant convivial pour l’équipage.
Des objectifs qui priment au besoin sur l’esthétique. Avouons cependant que leur design s’est considérablement affiné et allégé avec les Léopard 50 et le 45. Anciennement dénommés Robertson & Caine du nom des créateurs du chantier, John Robertson et Jerry Caine, les Léopard sont fabriqués à Capetown et commercialisés par le groupe Travelopia. N’oubliez pas de rajouter au prix d’achat celui de la livraison (entre 28 et 39 000 €) ou prévoyez un peu de temps pour le ramener en Europe ! Travaillant depuis 1995 en quasi-exclusivité au service du développement de la flottille Sunsail/Mooring, le chantier est reconnu pour l’attention portée à la fiabilisation des unités. Toutes sont pensées avec intelligence pour la vie en mer : une conception robuste, des équipements bien dimensionnés. Bien finis, très habitables, des qualités intrinsèques des Léopard qui n’ont pas échappé aux utilisateurs locataires qui ont progressivement exprimé le souhait d’en acheter. La vente directe représente désormais 45 % de l’activité du chantier, ce qui le place parmi les leaders mondiaux (1er aux Etats-Unis).