Voile Magazine

Toujours plus beau!

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L’HISTOIRE DU CHANTIER RM

ne manque pas de sel, un peu à l’image des premiers voiliers de la marque. Des bateaux robustes construits en CP époxy dédiés avant tout à la grande croisière. Fort de son succès initial avec le RM 1050, un plan Lombard produit jusqu’en 2010 à plus de

110 exemplaire­s, le chantier rochelais n’a eu de cesse depuis de monter en gamme et en volume. Surtout à partir de 2002, date du rachat du chantier par Martin Lepoutre qui va faire le pari du design et de l’innovation constante pour conquérir une nouvelle clientèle. L’avantage du contreplaq­ué-époxy, c’est qu’il n’y a pas de moule : RM en profite pour multiplier les nouveautés. C’est ainsi que les bateaux de voyage du début ont laissé place à de nouveaux modèles plus sexy et plus rapides. Du RM 1060, le premier à recevoir un immense pare-brise frontal, aux 1070 et 1270, cette montée en gamme se confirme et s’accélère. Les biquilles sont désormais boudés au profit des quilles relevables, RM chasse sur les terres du chantier Structures. Cette année, le lancement du 1180 prolonge cette trajectoir­e, même si Martin Lepoutre a officielle­ment passé la main. Le nouveau RM affiche une étrave aussi volumineus­e que futuriste, qui évoque un peu le regretté Ofcet 32 (également sur plan Lombard). Et ce n’est pas tout, ses bordés ne sont plus en contreplaq­ué mais en sandwich (infusion). Une vraie révolution pour le chantier rochelais, même si les fonds restent en contreplaq­ué-époxy.

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