Le robot aspirateur s’exporte
Amateur de plongée et de planche à voile depuis son plus jeune âge, Nicolas Carlési a mis sur pied, il y a trois ans, un mini-robot aspirateur de déchets flottants, le Jellyfishbot. Après des débuts prometteurs, l’entrepreneur entend poursuivre son développement à l’international. Ce minirobot, qui a la forme d’un catamaran, est électrique. Il tracte un filet permettant d’emprisonner de 30 à 40 litres de déchets, bouteilles, hydrocarbures, mégots. Le port de Cassis est le premier à expérimenter, en juin 2018, le Jellyfishbot fabriqué dans les ateliers de la société basée à Roquefortla-Bédoule (Bouches-du-Rhône). Suivront, la même année, Cannes et le parc naturel marin de Mayotte puis une quinzaine de ports français et asiatiques. En attendant l’élargissement du marché, une levée de fonds (1,5 million d’euros) permet de poursuivre le développement pour que le robot soit capable de fonctionner en flottille, explique Nicolas Carlési. « Dans un port de plaisance comme celui de Marseille, un seul robot ne suit pas, il en faut plusieurs capables d’agir de manière coordonnée. » L’entreprise teste également une version capable de détecter tous types d’obstacles, bateaux, pontons…