Pas si bêtes les bêtes !
Face à la hausse des températures, les espèces marines parcourent près de 6 km par an en direction des pôles afin de trouver davantage de fraîcheur et de fuir les activités humaines, conclut une étude franco-américaine, publiée le 25 mai dans la revue Nature Ecology & Evolution. Une migration qui serait six fois plus rapide que celles des espèces terrestres d’après une enquête menée par sept chercheurs du CNRS, de l’Ifremer, de l’Université de Toulouse et de l’Université de Washington en Virginie. Le résultat de cette étude est « une bonne nouvelle, car il montre que les espèces marines ont une stratégie efficace pour fuir le réchauffement. Pour parvenir à de tels résultats, les auteurs ont analysé la vitesse de déplacement de 12 415 espèces animales et végétales en fonction de celle des températures et ont constitué une base de données en accès libre qui comptabilise plus de 30 000 observations de déplacements, couvrant plus de deux siècles d’histoire.