OLIVIER, L’ASSISTANCE VOILE A QUINTA DO LORDE
Briochin exilé à Madère, Olivier Perroz, 48 ans, apporte expertise et assistance aux voiliers de passage ainsi qu’aux clubs nautiques locaux. Tombé tout petit dans la marmite de la réparation de bateaux, il en a fait son métier et a créé sa petite entreprise.
un chantier d’excellente renommée à côté des bureaux du port – et la planification des balades touristiques à l’intérieur de l’île. Pour cette partie, au vu des reliefs de l’île, nous nous félicitons d’avoir embarqué deux vélos électriques. Ils nous permettent notamment de découvrir la somptueuse plage de sable ocre qui longe la côte sud à partir du môle jusqu’à la pointe sud de l’île. Bien entendu, avant de repartir nous avons sacrifié à la tradition en laissant notre marque sur le môle. Une fois la peinture sèche, nous laissons là la marque éphémère de notre passage sur l’île et reprenons la mer. 30 milles séparent Porto Santo de l’île principale de Madère et la marina de Quinta do Lorde où, ayant réservé une place, nous sommes attendus par les marineros. Situé à l’aplomb d’une magnifique falaise rouge, le port jouxte un hôtel, trois restaurants, un shipchandler (voir encadré) et une petite épicerie, le tout bien plus calme que l’autre marina, celle de Funchal.
PRENONS LE TEMPS DE PROLONGER L’ESCALE
Quinta do Lorde est sans conteste une escale extraordinaire, que nous prolongeons avec plaisir. Nous prenons le temps de faire le tour de l’île, et nous faisons bien : il offre des panoramas à couper le souffle. Partout sur l’île, on s’en met plein les yeux et on côtoie une variété incroyable de plantes, fleurs, arbres dont la quintessence doit se retrouver au printemps : Madère, l’île aux fleurs !
Les autochtones ne s’y trompent pas, qui proposent leur production multicolore au grand marché de Funchal. Quant aux deux jardins, botanique et tropical, de Funchal, ils méritent le détour en téléphérique. Une île et des paysages qui se prêtent naturellement aux randonnées, grâce aussi à un réseau de sentiers remarquablement balisés et entretenus à l’image de nos « GR ». Profitez-en sans modération ! Mais gare au climat local… Mieux vaut effectuer la balade en matinée, quand le soleil réchauffe le flanc des montagnes et avant que les nuages ne s’accrochent en pleurant au sommet de l’île. On peut effectivement parler de montagnes lorsque l’on sait que le point culminant, le Pico de Ruivo, atteint 1 862 mètres. L’autre curiosité touristique est la présence de piscines naturelles d’eau de mer le long du littoral. Si elles sont dites naturelles, une aide leur est parfois fournie pour mieux retenir l’eau de la marée haute. C’est le cas à Porto Moniz ou à Quinta do Lorde. On se rappellera enfin que Madère a eu sa période baleinière entre 1940 et 1981. Les investissements consacrés à cette activité n’ont certainement pas été rentabilisés, mais il en reste un musée de la baleine à Caniçal qui mérite le détour. Autant d’excellentes raisons de s’offrir le temps non d’une simple escale, mais d’un séjour sur ces îles si riches !