J/112 Elégance
LE J/112 E
mis à l’eau en 2016 illustre de la plus belle des manières le savoir-faire du chantier vendéen en termes de course-croisière. Et encore une fois, cette carène douce et polyvalente s’affiche comme une valeur sûre pour résister aux modes. Uniquement construit en France, il est en phase avec les attentes des coureurs mais également des plaisanciers qui apprécient – ils sont malheureusement trop peu nombreux – une barre à roue centrale toujours douce au toucher. C’est l’un des grands plaisirs que procure le 112 E servi par une carène polyvalente signée comme toujours du talentueux architecte américain Alan Johnstone. Si son palmarès en régate en IRC 2 s’est concrétisé par un titre de champion d’Europe en 2018, ses performances sous voiles ne doivent pas éclipser le confort de ses emménagements en noyer signés du designer rochelais Stéphane Roséo et son grand carré convivial. Pour autant, le 112 reste un J : on retrouve donc le bout-dehors en carbone rétractable pour envoyer le spi asymétrique, le grand cockpit ouvert avec réglage de la GV à la main du barreur et le grand coffre arrière accessible depuis le cockpit ou par l’arrière d cabinet de toilette.
EN REMPORTANT LE SPI OUEST 2020
sur le Sun Fast 3300 du chantier, Alex Ozon a prouvé deux choses : qu’il pouvait gagner sans son fameux Bepox 9.90, et que le dernier Sun Fast pouvait tenir tête à l’armada des JPK, y compris sur des parcours banane. Un point important, car sa carène très typée reaching semblait le destiner surtout aux épreuves hauturières type Transquadra. Né sous la double houlette de Daniel Andrieu et de Guillaume Verdier, c’est un bateau très puissant grâce à son tiers avant volumineux – à la limite du scow. Et il n’a pas fini de faire parler la poudre…