« On a rencontré presque un Jurassien par jour ! »
Après leur départ le 2 août, nous avons contacté la famille des Juracycles pour connaître leur avancée.
Où en sont les Juracycles ? Une semaine après le départ de Roscoff nous avons parcouru toute la partie bretonne de la Velodyssée. Nous avons roulé sur plus de 400 km en passant par Morlaix, Carhaix, Redon et Nantes. Là nous sommes rendus en Vendée aux Sables d’Olonne (situation au mardi 16 août, ndlr)
Pas trop fatigués ?
Avec une cinquantaine de kilomètres parcourus par jour, nous roulons un peu moins que l’an dernier. Par contre les chemins empruntés ne sont pas revêtus ce qui ne facilite pas la progression. Nous avons d’abord roulé sur une ancienne ligne du réseau de chemin de fer breton avant de longer le canal de Nantes à Brest avec ses nombreuses échelles d’écluses.
Pas de retard ?
Malgré un départ retardé de 24h pour cause de mauvais temps, nous sommes dans les temps et même un peu en avance sur notre programme. Mais le littoral approche, et nous comptons bien profiter des plages! Nous avons fait une excursion sur les îles de Noirmoutier. On a décidé de proiter des opportunités de découvertes qui se présenteront à nous quitte à ne pas aller cette année jusqu’au terme de la partie française de la vélodycée, c’est-à-dire Hendaye.
Qu’est-ce qui vous a marqué depuis le début de l’aventure ?
On a rencontré presque un Jurassien par jour ! Déjà à Roscoff nous avons repéré des campeurs qui mangeaient du Comté! L’un d’eux était de Rochefort-sur-Nenon. Le lendemain un Dolois nous a reconnus grâce aux fanions de nos sponsors, et nous avons croisé des Arboisiennes à l’abbaye de Bon Repos!
Des petits bobos/soucis techniques ?
Aucun problème jusqu’à présent ! Les rares chutes ont eu lieu à l’arrêt à cause du poids des bagages. À part un ou deux déraillements, nous n’avons eu aucun problème avec nos montures, même pas une crevaison. Nous sommes équipés de pneus de randonnée et nous avons de bons vélos, bien entretenus.
Le Jura vous manque déjà ?
Le Jura ne nous manque pas encore, le comté oui ! Plus sérieusement les bords du canal et la vallée de l’Oust en particulier n’étaient pas très dépaysants. Seules les vaches ont une couleur différente, mais on a quand même croisé des Montbéliardes.