Décès de Bernadette Billet
Organisateur du prix de Rochefort, ce dimanche 14 août, le Vélo Club Dolois a vu un de ses sociétaires s’adjuger le matin l’épreuve réservée aux pass cyclisme et aux dames. Il s’agit de Stéphane Frigionlini, parti dès le début de la course au sein d’un groupe de 7 puis 15 coureurs. Affuté par une semaine dans les Alpes, le vainqueur du jour a oeuvré au cours des 70 km de l’épreuve pour user ses adversaires. Ils n’étaient plus que quatre dans la dernière ascension de la bosse de Nenon, au sommet de laquelle était tracée la ligne d’arrivée.
Stéphane Frigionlini, 30 ans, a débuté la compétition cycliste l’an dernier. Il a effectué une première saison à Auxonne, en Ufolep puis rejoint le VC Dole en 2016. Auparavant, il pratiquait le football, au sein de l’entente Amange - Rochefort-sur-Nenon.
Déjà vainqueur en début de saison à Noroy-le-Bourg, Stéphane Frigioloni avait préféré continuer à courir en catégorie pass cyclisme ; cette nouvelle victoire va lui permettre d’intégrer le peloton des courses amateur 3e catégorie.
Benjamin Cabaud champion du Jura
La course de l’après-midi, pour les 2 et 3e catégories et juniors, s’est soldée par la victoire d’un coureur de Vaux en Velin, Clément Dumoulin, l’ex-Dolois Benjamin Billot prenant la 3e place. La 5e place de Benjamin Cabaud, l’entraîneur du VC Dole, lui permet de décrocher le titre de champion du Jura 2e catégorie.
Avec une 9e place, Sébastien Petit (AC Champagnole) conforte son maillot de leader de la Ronde du Jura. De même chez le juniors, Paul Lefaure (Jura cyclisme), 7e, accroît de quelques points son avance sur son coéquipier Romain Angonnet. C’est avec tristesse que la population d’Evans a appris le décès de Bernadette Billet dans sa 96e année. Née en février 1920 à Evans, elle était l’aînée de quatre enfants. Résidente depuis 2000 à la Maison de retraite Les jardins d’Athéna de Saint-Vit. Après sa scolarité, elle entre aux PTT et y fera carrière dans plusieurs bureaux de Poste de la région. C’était une femme pieuse qui consacrait beaucoup de temps à la paroisse de Saint-Vit. Dans sa jeunesse, Bernadette a connu l’occupation allemande à Besançon où elle était en poste. Jamais mariée et n’ayant pas d’enfant, elle s’est rendue très disponible pour ses six neveux et nièces et toujours présente aux réunions de famille. Elle n’en oubliait pas pour autant sa ferme natale à Évans, reprise ensuite par son frère Bernard. Ses obsèques ont été célébrées samedi à 10 h en l’église de Saint-Vit, puis inhumée au cimetière d’Évans auprès de sa famille.