Voix du Jura

Plongée dans les coulisses de l'aquaparc

Avec 30 436 entrées en juillet, cette grosse machine nécessite des soins bien particulie­rs.

- DE NOTRE CORRESPOND­ANTE CATHERINE ROY

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Un parc de trois hectares, des toboggans, un bassin olympique de 50 m, des bassins de détente, une aire de pique-nique, des terrains de sport, des structures gonflables... Tout est réuni pour faire passer un bel été aux vacanciers à l’Aquaparc Isis mais en coulisses comment fonctionne ce complexe, qui est aux commandes de cette impression­nante machinerie ? Le directeur des sports du Grand Dole, Alain Hamida, nous entraîne dans les entrailles du « monstre » aux côtés de Frédéric Régis, le technicien en chef.

Hygiène et sécurité

Pour les quatre agents techniques, les cinq permanents qui se relayent tous les jours, et les 89 saisonnier­s la sécurité des baigneurs passe avant tout. L’équipe est sur le pont dès 6h du matin. Durant toute la journée, les agents veillent à la propreté du site. « Nous devons être en capacité de remettre le site en état en un quart d’heure», conie Alain Hamida. « Des journées où l’on a entre 2 000 et 3 000 entrées, il n’y a pas la place pour l’à peu près, il faut que tout soit bien huilé ! » ajoute-t-il. A commencer par le nettoyage des vestiaires, les pourtours des bassins, le snack, les aires de jeux, ramasser tout ce que les gens laissent en partant. « Chaque année nous récupérons une camionnett­e de 4 à 5 m3 d’objets divers oubliés », cela va du maillot de bain à la glacière, au téléphone portable et même des clés de voiture jamais réclamés. « Nous portons tout cela à Emmaüs en fin de saison ».

Traitement et chauffage

Chaque matin l’eau est analysée. C’est de domaine de Frédéric : «Cette année nous avons deux nouveautés importante­s, dans la partie ludique nous avons remplacé les filtres à sable traditionn­els par des filtres à billes de verre issues du recyclage de bouteilles, ils se nettoient plus facilement, ils permettent d’économiser de l’eau et du chauffage et ont une durée de vie illimitée. Nous avons aussi remplacé une partie du carrelage des goulottes de déversemen­t par de la résine beaucoup plus résistante au gel, ce qui nous permet une économie d’environ 15 000 euros par an. » Le soir quand il n’y a plus personne, c’est la technologi­e qui prend le relais avec des appareils très performant­s qui gèrent les différents traitement­s. Le parc chauffe l’équivalent de 21 000 baignoires et utilise environ une tonne de chlore par an. « A la fin de la saison, il faut vider légèrement les bassins, poser des flotteurs, mettre les produits d’hivernage, démonter les pompes et robinets et rentrer les structures gonflables en attendant les beaux jours », reprend Frédéric Régis. Les équipes intervienn­ent dès février pour s’occuper des espaces verts, des éventuelle­s réparation­s, de la vidange des bassins et de la remise en eau complète. 36 heures sont nécessaire­s pour vider le grand bassin et autant pour le remplir.

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L’aquaparc a encore fait un carton cet été.

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