Alésia... encore !
Les douze candidates étaient ce week-end à Dole pour répéter les tableaux qui seront proposés lors de l’élection et enregistrer les vidéos de présentation.
Après la journée de cohésion qui avait lieu la semaine précédente à Moirans et à laquelle plusieurs d’entre elles ont participé, les candidates à l’élection de miss Franche-Comté étaient toutes ce samedi à Dole pour, dès 8 h 30, mettre au point le défilé du 23 octobre sur la scène de la salle de la Commanderie. La préparation de ce spectacle est, pour elles, l’occasion de travailler sous la direction d’une professeurs qui exerce par ailleurs au conservatoire de Clermont-Ferrand. Originaire de Bois de Gand près de Sellières, Constance Moureaux arbore l’écharpe de 2e dauphine de miss Jura 2014. Dès l’année suivante, elle a rejoint le comité FrancheComté, pour l’élection des élections départementales puis la finale régionale.
Le mois prochain, la soirée aura pour thème les comédies musicales avec, pour le passage en maillot de bain devant le jury, des musiques extraites de “Singing in the rain”. Les trois autres tableaux évoqueront le Moulin rouge,“West Side Story”et enfin “Cléopâtre, dernière reine d’Egypte”.
« Un travail d’équipe »
Les candidates reviendront à Dole pour le week-end gourmand du chat perché puis, le week-end précédant l’élection, pour le salon Made in Jura. « Elles sont bien dynamiques et intègrent assez vite. Ça promet une belle réalisation finale », confie Constance Moreaux, sans frustration d’être passée de la scène aux coulisses : « C’est magique parce qu’il s’agit de construire un spectacle du début à la fin : choix des musiques et de la scénographie mais aussi le travail avec la régie... » Samedi en fin de matinée, étaient dévoilés les noms des douze jeunes filles retenues pour l’élection du 23 octobre. Avant que les photographes n’immortalisent l’événement, la directrice artistique veille à l’harmonie d’ensemble, intervient pour corriger quelques postures... De même, c’est avec un rôle de « coach » qu’elle assistait, le lendemain, à l’enregistrement des vidéos de présentation de chacune des candidates. « Ces vidés seront postées courant octobre sur notre page Facebook, puis projetées lors de l’élection. On les tourne à Dole de façon à mettre en avant des lieux de la ville », souligne la déléguée régionale Anne-Laure Vouillot.
Parmi les personnes présentes aux côtés des candidates tout au long de ce week-end à Dole figurait aussi miss Franche-Comté 2015. « Il y a une vraie cohésion. C’est bien de montrer que ça n’est pas seulement une compétition ; les chorégraphies demandent aussi un travail d’équipe », observe Alizée Vannier. Son conseil pour vivre, à Dole, une soirée aussi fabuleuse que celle qu’elle même avait vécu l’an dernier à Belfort ? « Je les laisse faire et être elles-mêmes. C’est ce que j’avais essayé de faire et ça avait bien marché », confie-telle. [Benoit Ingelaere] Le torchon brûle sérieusement entre les tenants d’un Alésia dans le Jura et ceux qui défendent bec et ongles le site officiel d’Alise Sainte Reine, en Bourgogne. De part et d’autre, les discours se musclent et les noms d’oiseaux fusent. Ce qui provoque l’ire des Berthistes, cette semaine ? Un billet de blog anonyme publié sur le site du Nouvel Observateur dans lequel les défenseurs de la thèse Jurassienne sont traités de «révisionnistes d’Alésia», et critique la décision de François Sauvadet d’organiser un débat entre les deux parties : « on ne saurait l’en blâmer, ça part d’un bon sentiment, mais c’est voué à l’échec, et cela fera même de la publicité aux «révisionnistes, dont les tendances complotistes transformeront en “propagande officielle” l’intervention sincère d’un élu.» Sur l’affaire d’Alésia, dont on a visiblement pas fini de parler, nous avons reçu un texte du journaliste et historien Franck Ferrand, qui sera diffusé dans notre prochaine édition...