Voix du Jura

Un couple nîmois reprend l'Auberge du Comtois

Jonathan Noly et Jessica Mongey sont, depuis ce lundi, les gérants de l’établissem­ent fondé Annick Blanchard et Claudine Poujol.

- Benoît Ingelaere

Une nouvelle aventure débute pour Jonathan Noly et Jessica Mongey dont le projet, à 31 et 29 ans, était de trouver un établissem­ent à reprendre. « Ce coin nous plaisait ; c’est une

belle région », dit la jeune femme originaire de Gray. La Franche-Comté, son compagnon l’avait découverte comme gendarme à Lons-le-Saunier. Il y a passé trois ans, assez pour tomber sous le charme des paysages et mûrir l’envie d’y revenir dans un cadre authentiqu­ement jurassien. Ce qu’offre, assurément, l’Auberge du Comtois. Depuis un quart de siècle, Annick Blanchard et Claudine Poujol y accueillen­t les clients dans une ambiance conviviale mais, à 62 ans, elles aspiraient à profiter d’une retraite méritée. « On a découvert l’établissem­ent sur leboncoin », raconte Jonathan. Venu le visiter, le couple a pu vérifier qu’il correspond­ait à ce qu’il cherchait.

L’Auberge du Comtois a une capacité de 80 couverts en salle et une vingtaine en terrasse l’été. Il possède six chambres. « Nous allons ouvrir midi et soir en semaine ainsi que le dimanche ; on ne ferme que

le samedi », annoncent les nouveaux gérants. Pour les aider, ils ont recruté un cuisinier qui officiait au Pirate à Champagnol­e : « On souhaite rester dans une cuisine typiquemen­t jurassienn­e, en travaillan­t avec les producteur­s locaux ».

Après sa mutation à Nîmes, Jonathan avait quitté la gendarmeri­e pour prendre la responsabi­lité d’un magasin spécialisé dans les remorques. Quand ils s’étaient rencontrés, Jessica travaillai­t à Lons, au Jeremy’s. Elle avait trouvé à Nîmes un poste de serveuse dans un restaurant proposant, comme ici, une cuisine familiale. Ils sont parents de deux enfants, Mathéo et Maelya.

En décembre, le repas offert aux anciens de la commune a eu lieu à l’Auberge. Ce fut l’occasion pour Annick Blanchard et Claudine Pujol de présenter leurs successeur­s. Ils sont sensibles à l’accueil qui leur a été réservé : « On a reçu de nombreux encouragem­ents ; ça

fait plaisir », disent-ils. Après quelques jours de fermeture annuelle, l’Auberge du Comtois a rouvert ses portes ce lundi. Si janvier est en général un mois assez calme, l’activité devrait s’accélérer dès mi-février avec l’arrivée des grenouille­s.

« On enchaîne avec les baptêmes, communions… ». De sorte que, poursuit Annick Blanchard, « l’été arrive vite », et avec elle la clientèle des motards, des Belges, Allemands ou Hollandais qui font étape sur la route des vacances…

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Les jeunes hôteliers, séduits par le cadre typiquemen­t jurassien de l’Auberge.

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