Voix du Jura

Le nouveau Juraparc dévoilé

L’équipement est polyvalent, pour accueillir congrès, foires, concerts d’ampleur, et modulable pour des manifestat­ions plus modestes.

- Christophe Marchal

Finalement le projet conservera trois arches, celles qui ont été épargnées par l’incendie de la nuit du 11 au 12 mai 2015, et qui surplomben­t le hall Revermont et la mezzanine. Autrement, Juraparc nouvelle mouture prendra une forme parallélép­ipédique avec un toit plat, « mieux adapté

aux usages ». Les contours du nouveau hall d’exposition et des congrès ont été dévoilés lors du conseil municipal de lundi 23 janvier qui a validé le choix de la commission d’appel.

Parmi trois projets finalistes, c’est celui porté par un groupement structuré autour d’ Eiffage Constructi­on (mandataire­s) et AAGroup (architecte) qui a été choisi. « On a voulu une salle polyvalent­e qui permet l’organisati­on de congrès avec 2 500 personnes, des spectacles culturels, sportifs, et commerciau­x,

a expliqué le maire,

Jacques Pélissard. On peut y installer 200 stands et un espace de restaurati­on de 250 couverts » .

De 3000 à 4000 m2 de couvert

La surface d’exposition Juraparc 2 a été portée de 3 000 à 4 000 m2 de couvert tout en maintenant celle de l’extérieur à 11 000 m2 . La jauge pour l’accueil du public est de 5 000 personnes débout. Sa conception, et notamment sa géométrie, doit favoriser l’organisati­on de foires et salons dans des meilleures conditions. Il doit également être adapté aux spectacles et concerts d’ampleur. La structure est modulable en plusieurs salles pour l’accueil de manifestat­ions aux dimensions plus modestes. Accessible aux personnes à mobilité réduite, la constructi­on s’intègre également dans le cadre du plan climat et la maîtrise de la consommati­on d’énergie et la réduction du CO2. Système de ventilatio­n et de chauffage se veulent performant­s.

Juraparc prend aussi en compte les nouvelles normes en matière sismique, thermique et de sécurité incendie. L’isolation phonique et le confort acoustique ont été soignés, selon la municipali­té.

Un sol de qualité médiocre a nécessité des fondations spéciales par pieux ancrés à environ 15 mètres de profondeur. Ce qui explique sans doute en partie son coût d’investisse­ment relativeme­nt élevé ; 7 680 000 euros hors taxes dont 55 %, 4 224 000 euros « autofinanc­és » par la ville (dont la prime d’assurances) , 5 % , 384 000 euros, par le Conseil départemen­tal. L’État devrait participer à hauteur de 20 % (1 536 000 euros), l’Europe et Conseil régional de 10 % chacun (768 000 euros). La durée de la phase de conception et constructi­on est de 20 mois, avec plus de six mois d’’étude avant d’attaquer les travaux. La ville espère que Juraparc nouvelle mouture sera terminé en 31 août 2018.

L’entrée principale ne s’effectuera plus coté est comme aujourd’hui mais côté sud, face à la galerie marchande Arc en sel avec une entrée secondaire à l’intersecti­on du nouveau et de l’ancien bâtiment. Le hall d’entrée actuelle sera démoli. La charpente lamellée collée bois sera certifiée Jura. « On aurait pu construire à l’identique, a précisé le maire, mais on a voulu construire pour les 40 ou 50 années ».

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