Voix du Jura

Fier d’être Jurassien

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I l n’aime pas parler de lui et encore moins faire des discours, mais il y a deux domaines sur lesquels Pierre-Albert Vandel s’exprime volontiers : son village natal de Bois d’Amont dont il est très fier, et le ski de fond. Un sport qu’il pratique depuis tout gamin et qui l’a conduit vers l’administra­tion des Douanes lorsqu’il avait 16 ans, pour intégrer l’équipe junior jusqu’à l’âge de 22 ans. Puis il est devenu douanier jusqu’à aujourd’hui. Entre-temps, Pierre-Albert Vandel a été conseillé technique régional au comité régional de ski du massif jurassien, où il s’est occupé de la formation et du haut niveau, notamment sur les coupes du monde. Il s’est déplacé aux côtés de plusieurs athlètes, dont un certain Hervé Balland (vice-champion du monde sur le 50 km, précédent président de Trans’Organisati­on et coordinate­ur aujourd’hui). À titre bénévole, M. Vandel s’est occupé de l’équipe du massif jurassien et du team Franche-Comté Ski de Fond. Le ski de fond est très important chez les Vandel, puisque le frère de Pierre-Albert, Jean-Paul a été sélectionn­é aux JO de 1972 et 1976, son neveu Ludovic a fait partie des équipes de France pendant 10 ans et son fils Nicolas, est technicien pour le combiné nordique. Pierre-Albert Vandel a participé aux premières réunions de création de la Transjuras­sienne en 1979. « J’ai toujours été très impliqué, pour rejoindre pleinement l’organisati­on en 2000 avec un rôle technique, rejoint par Hervé Balland. Nous avons la même vue du ski de fond, de la Transju’ et notre implicatio­n est pour nous naturelle ». Aujourd’hui, après avoir accueilli 2 800 enfants pour la Transjeune le 25 janvier, toutes les attentions sont concentrée­s sur la Transju’ les 11 et 12 février, et sur l’enneigemen­t. « Tout a été fait avec nos moyens pour renforcer les parties sensibles inondables en fond de vallée. Par rapport à l’an dernier, où nous avions été contraints d’annuler, nous pourrions avoir recours au parcours n° 4 (quasiment hors d’eau), sur décision du Préfet. Tout dépendra des précipitat­ions ».

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