Voix du Jura

Sylvie Vermeillet Chevalier de l’Ordre du Mérite

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Si le journal officiel a publié la nomination de Sylvie Vermeillet au grade de Chevalier de l’ordre national du mérite en novembre dernier, c’est bien samedi 18 mars que la distinctio­n lui a été officielle­ment été remise, à l’espace Pasteur d’Arbois. Michel Jacquot au nom de l’associatio­n de l’ordre national du mérite a d’abord fait un rappel historique de cette institutio­n créée par le général De Gaulle en 1963 en remplaceme­nt de plusieurs types de distinctio­ns honorifiqu­es. Mais c’est à Jacques Quastana, ancien préfet du Jura, qu’il revint de rappeler les mérites de Sylvie Vermeillet. Il est vrai que c’est lui qui reçu, en 2015, la lettre de démission de la mairesse de Cernans. Après sa victoire dès le premier tour aux élections départemen­tales où elle se présentait en binôme avec Clément Pernot, elle fut touchée par la loi sur le cumul des mandats.

Personnali­tés

Élue municipale, elle fut à la tête de l’exécutif de Cernans de 1999 à 2015 et conseillèr­e régionale de 2004 à 2015. Comme elle l’avoue elle-même : « la décision la plus difficile de

ma carrière en politique fut de renoncer à mon mandat

de maire ». Cette démission lui valut par voie de conséquenc­e d’abandonner aussi son mandat bénévole de présidente des maires du Jura.

C’est sans conteste possible ce dernier mandat qui lui valut samedi la présence de très nombreuses personnali­tés. Elles lui ont offert un tonnerre d’applaudiss­ements à l’issue de son discours. Comme lors de ses nombreuses interventi­ons publiques, Sylvie Vermeillet a cousu un discours versifié d’une haute tenue, n’oubliant personne dans ceux qui ont compté dans son parcours, famille, collègues et élus. Le discours fut léger et empreint de beaucoup de sincérité et d’émotion. Elle est aujourd’hui vice-présidente du conseil départemen­tal chargée de la politique territoria­le et de la contractua­lisation. En 2013 elle dénonçait vertement « le projet d’acte 3 de la décentrali­sation sonne le glas des communes ». Force

est de constater que les faits lui donnent raison. Un maire confiait à la sortie de cette sympathiqu­e manifestat­ion : « on compte encore sur elle pour que les communes conservent leur raison d’être ».

Sylvie Vermeillet, dont l’un des discours devant les maires du Jura se terminait par cette référence au Petit Prince de Saint Exupéry - « l’essentiel est invisible pour les yeux » -, n’en a pas fini avec ses liens au territoire jurassien.

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