Voix du Jura

Paule Pavet aime sourire à la vie

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Rencontrer des gens sympathiqu­es rend heureux…

« Souriez à la vie, elle vous

sourira » voici ce que Paule Pavet avait coutume de dire à ses jeunes enfants, le matin, quand ils partaient à l’école : une devise, une réalité qu’elle applique ellemême chaque jour. Avec une vie qui n’a pas été un long fleuve tranquille, Paule Pavet a toujours été connue par tous pour son large sourire qu’elle offre généreusem­ent autour d’elle et pour son attention aux autres qu’elle a quotidienn­ement. « Cette joie, cette envie d’aller vers les autres, ce sourire, tout cela

est naturel et surtout c’est de famille. Ma mère avait toujours le sourire aux lèvres, elle parlait en souriant ! », se souvient Paule en regardant une belle photo de 1930 où sa mère pose en tenant sa soeur

de 6 mois dans ses bras « Cela s’est transmis de génération en génération alors je pense aussi à ma fille Pierrette, souffrante actuelleme­nt, qui reste aimable et gracieuse malgré la maladie. »

« Je pleure de joie quand mes enfants me rendent leur affection ; je ressens tellement fortement cette joie que les larmes viennent. Il faut entretenir cette douceur, cette tendresse, cette sensibilit­é. Il faut remettre cela au goût du jour si on veut que l’être redevienne humain et que le bonheur revienne. L’amitié, l’amour donnent tant de joies, il n’y a vraiment que cela de vrai ! »

« Ce qui me rend heureuse, c’est de rencontrer des gens sympathiqu­es ; le contraire, ce sont les bonnets de nuit qui regardent à deux fois pour te dire bonjour ! Tant pis pour eux. Auparavant, je me remettais en question, mais Dieu est miséricord­ieux, alors je me dis que ce n’est pas grave ! »

« A tout péché, miséricord­e » disaient les vieux et ils avaient raison, ce n’est pas à moi de juger ! Alors, désormais, je suis mieux dans ma peau et profite de tout ce qui me rend encore plus heureuse, comme la beauté ! Elle est partout, cette beauté mais encore faut-il savoir ouvrir ses yeux, savoir apprécier ce que l’on a plutôt que perdre son temps à désirer l’impossible que ce soit d’ordre matériel ou spirituel… Savoir apprécier les petites joies de la vie qui s’offrent à nous chaque jour et sourire à la vie. »

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Toujours un sourire à offrir généreusem­ent

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