Voix du Jura

Sainte-Marie fête la solidarité

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L’atelier sur l’alcoolisme a suscité interrogat­ions et émotions. En invitant plus d’une dizaine d’associatio­ns afin qu’elles présentent leurs activités à quatre classes d’adolescent­s âgés d’une quinzaine d’années, la direction de l’École Sainte-Marie, avec cette 5e édition, a une nouvelle fois tapé dans le mille. En effet la diversité et la richesse des interventi­ons qui se sont succédé pendant ces deux journées ont été récompensé­es par une attention particuliè­rement soutenue de jeunes curieux, intéressés et prompts au dialogue. Le bénévolat, la solidarité, la santé, la citoyennet­é étaient l’ordre du jour de ces temps d’échanges. L’atelier présenté par Serge Buzzacaro et Denis Masson, tous deux membres bénévoles de l’associatio­n champagnol­aise Siloé, la prévention et la lutte contre l’alcoolisme en milieu rural, a suscité interrogat­ion et émotion. En se confiant aux jeunes, en dressant le tableau réel de cette maladie qui les a frappés un jour, de ses conséquenc­es sur leur couple, leur famille, leur profession et sur leur santé, les deux pudiques Serge et Denis ont su trouver les mots. » : le dialogue s’est installé en toute franchise, sans tabou, l’attention est palpable. Les comporteme­nts évoluent avec cette façon de boire le maximum en un minimum de temps qu’est le bit drinking. Et le duo de rappeler que 25 % des accidents mortels de la circulatio­n qui concernent les jeunes de 20 ans sont dus à la consommati­on d’alcool. Les deux intervenan­ts n’en finissent pas de répondre encore à ceux qui les interrogen­t sur les dégâts au niveau du cerveau et insistent sr les dangers d’une consommati­on -même minimale- précoce.« », ont exhorté Serge Buzzacaro et Denis Masson qui ont expliqué l’étymologie du mot alcool : issu de la langue arabe, il signifie : fourbe, menteur et traître. En recevant l’auteur jurassien Dominique Gros, La Boîte de Pandore honorait un rendez-vous pris voici une année et qui marque la sortie du deuxième tome de cet épisode qui s’est déroulé à Alièze à la fin de la guerre 39/45. « Emus les parents l’ont été lorsqu’ils ont découvert comment leurs enfants sont morts dans le Jura », confie Dominique Gros qui a bâti son livre, à partir de témoignage­s vécus et d’archives, notamment celles du Waffen SS chargés d’interroger ces deux amis d’enfance dont les noms figurent désormais sur le Monuments aux morts pour la France au centre du village d’Alièze. Romancé pour une vision plus large de l’Histoire, le dialogue avec l’auteur permettra d’aborder les faits dissipant du même coup les suppositio­ns, les interpréta­tions et les souvenirs évasifs devenus des certitudes par le simple effet du temps qui passe. En disant que l’auteur est tout de même perplexe : il s’interroge sur ce qui va rester de ces moments qui ont pourtant marqué notre histoire.A lire absolument. jeunes », « rien que les faits » « c’est une histoire de jeunes pour les

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