Voix du Jura

Les visiteurs ont pu se renseigner sur les aides qui leur sont proposées

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Jean-Luc Berthod, de Thésy, était parmi les premiers sur le stand présentant les mesures proposées en matière de rénovation immobilièr­e. « J’ai reçu un courrier me disant que j’étais concerné par les mesures de restaurati­on immobilièr­e. En fait, je découvre que la cible, ce sont surtout les logements vacants. Le mien étant loué, ceci me concerne peut-être moins, mais il faut que je vienne les revoir car j’ai dit que j’ai l’intention de faire repeindre la façade. Cette journée a permis une première approche », témoigne-t-il.

Egalement destinatai­re du courrier invitant les propriétai­res d’immeubles à venir se renseigner sur le programme de rénovation de l’habitat, Ivan Ordinaire est venu « prendre contact ». Son immeuble est situé rue de la Liberté. Il loue cinq appartemen­ts, mais en a encore deux à rénover ainsi qu’un local de 50 m2 au rez-de-chaussée. « La façade est propre mais les volets sont délabrés. Il y en a pour 10 000 euros. S’il est possible d’obtenir une aide, pourquoi pas les remplacer ou peut-être rénover le local commercial au rez-de-chaussée », dit-il, considéran­t avec intérêt les efforts déployés pour que la ville soit propre et pour y amener du monde.

Originaire de la région parisienne, Daniel Bourlhonne, mécanicien au garage Peugeot, habite Salins depuis 14 ans. Avec sa compagne et Audrey Thirion, ils ont fait un tour aux portes ouvertes de samedi « pour s’informer sur les améliorati­ons proposées ». « C’est bien qu’une petite ville comme Salins se montre aussi dynamique », acquiesce-t-il, en souhaitant que le projet aille dans le sens d’une « belle joie de vivre ».

Alain Jeanneaux est expatrié à Lyon mais revient souvent se balader à Salins. S’arrêtant devant les photos de la rue de la Liberté, il déplore les nombreuses crottes de chien sur le trottoir ou encore la vitrine d’un magasin vide transformé­e en panneau d’affichage. Il s’interroge sur la nécessité d’engager tant de changement­s alors que c’est d’un effort d’entretien dont la Ville a, juget-il, d’abord besoin. « Je voudrais peut-être investir dans la région mais, pour l’instant, Salins ne donne pas envie. Si j’achète, ce serait sans doute à Arbois », conclut-il.

Emilie Chatelain et Karim Houmani ont le projet d’aménager, dans le pavillon qu’ils occupent actuelleme­nt, des meublés afin de les louer aux curistes. Toutefois, ce type de projet ne correspond pas aux critères imposés pour l’octroi d’aides. « Il y a une enveloppe de 2,7 millions, mais pour en bénéficier, il faudrait qu’on fasse du logement social. Ce n’est pas ça qui va redynamise­r la ville », disent-ils. Après un entretien avec les technicien­s chargés du montage des dossiers auprès de l’Anah, le couple se félicite de l’élan qui se met en place et exprime son désir d’y contribuer, mais reste hésitant : « Il va falloir qu’on emprunte un chemin cabossé ».

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Des habitants ou propriétai­res d’immeubles venus « prendre contact », « se renseigner », qui passaient « par hasard ».

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