■CHAMBLAY Un pont neuf deux fois plus cher mais plus durable
Le président du Département Clément Pernot est, ce mardi, venu présenter le projet aux élus et aux agriculteurs.
Réparer le pont de Chamblay aurait coûté 2 millions. En décidant d’en faire un nouveau, le Département choisit une solution nettement plus coûteuse : 4 millions, mais « dans un cas on jouait pour une ou deux décennies, dans le second on joue pour le siècle », déclarait le président Clément Pernot venu ce mardi annoncer de façon officielle aux élus et aux agriculteurs l’engagement du projet.
Le montant sera connu de façon plus précise au terme de la procédure d’appel d’offres qui sera lancée dès l’été. La loi sur l’eau oblige à attendre avril pour débuter le chantier, d’une durée de 18 mois, ce qui porte la livraison de l’ouvrage à l’automne 2019. « Au moins, on a une perspective. Sachant cela, ce sera plus facile de faire respecter l’interdiction aux tracteurs et camions de circuler sur le pont », réagit Stéphane Ramaux, agriculteur et maire de Germigney.
« Vu le nombre de véhicules que cela représente, les débats ont été houleux, mais fait c’est une décision qui participe à l’aménagement du territoire », se félicitent les conseillers départementaux Natacha Bourgeois et Gérôme Fassenet. Parmi les premiers intéressés par le remplacement du pont figurent les clients de la coopérative Interval mais aussi les scieurs qui empruntent cet itinéraire pour se rendre en forêt de Chaux. « Une partie du trafic s’est reporté sur Ecleux », observe son maire Etienne Rougeaux.
Le nouveau pont présentera des caractéristiques techniques comparables à ceux d’Ounans et Belmont avec un tablier en béton sur des poutrelles métalliques. Il sera implanté juste à côté du pont actuel, côté aval, et reposera sur deux appuis en rivière dans le prolongement des appuis existants. Une distance de 9 mètres entre les garde-corps va permettre de créer un trottoir de part et d’autre de la chaussée.
La commune de Mouchard, qui a décidé de ne plus employer de pesticide pour le désherbage et l’entretien des rues et de ses espaces verts, invite ses administrés à en faire autant et jardiner plus nature. Elle avait pour cela organisé une conférence avec la fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles, FREDON. Les participants n’étaient pas nombreux ; par contre ils ont non seulement écouté l’exposé mais aussi échangé leurs astuces avec l’animatrice.
Les bombes à graines, aussi connues sous le nom de « seedballs » ou « seed bomb », sont des outils porteurs de citoyenneté tout autant que de biodiversité. Il s’agit de petites sculptures composées d’un mélange de terreau, d’argile et de graines. Ces réceptacles de vie peuvent être disséminés dans des espaces pauvres en végétaux, afin d’enrichir la biodiversité et d’embellir le quotidien. Deux ateliers ont été menés par l’association Pics et Perches avec des enfants du centre de loisir de Mont-sous-Vaudrey et les personnes âgées de la maison de retraite Les Opalines ce dernier samedi, en musique avec accordéoniste, batteur et un peu de harpe.
L’association a aussi proposé une traversée poético-originale de la maison de retraite. Un parcours découverte conjugué à tous les temps, et pour tous les âges, ponctué de moments de fabrication, d’échanges, de rencontres et de plaisirs pour disperser ensemble les graines de demain et planter, en fin d’après-midi, un arbre où étaient inscrits sur des rubans rouges les désirs des participants. Cette animation était proposée par la compagnie de l’étang rouge.