Voix du Jura

■CHATELNEUF La fée estivale, écolo et festive

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À Chatelneuf, du 24 au 28 mai s’est déroulé la fée estivale, un écofestiva­l multiartis­tique et multicultu­rel. Pour sa 5e édition, l’événement a comptabili­sé de nombreux concerts et près de 2650 visiteurs. Le phénomène des écofestiva­ls prend de l’ampleur et c’est tant mieux. « Faire la fête c’est bien, mais faire la fête tout en respectant la nature, c’est mieux ! » nous dit une bénévole du festival. L’organisati­on de ce festival est tout d’abord une histoire de famille. Dans la famille Ragot, je demande le fils ! C’est Félicien Ragot, 22 ans, diplômé en économie solidaire et président de l’associatio­n Chatel 21 qui est à l’origine de la Fée estivale à Chatelneuf. Sa soeur Charlotte Ragot, 31 ans, est chargée de la billetteri­e et leur frère Constant est quant à lui responsabl­e de la sécurité. « Depuis la première édition de la fée estivale, la dimension écologique a toujours été primordial­e. On privilégie toujours les toilettes sèches, les gobelets éco-cup, et la restaurati­on faite maison » nous dit Charlotte Ragot. Mais c’est aussi 200 bénévoles, un immense chapiteau, une buvette, des marchés solidaires, le tout financé en partie par crowdfundi­ng. « Un festival à taille humaine et en accord avec mes valeurs; pour moi, c’est le meilleur festival de la région » s’exclame Benoit Pierre Marchal, exposant de didgeridoo (instrument musical) sur le festival.

Ce mardi 23 mai, la salle de spectacle de l’Oppidum de Champagnol­e a vu se produire une soixantain­e d’étudiants du Lycée Paul-Emile-Victor. Synthé, violon et beat box, la classe de seconde option « Arts du son » dirigée par Florence Bouvier, a introduit aux quelques 400 spectateur­s, la soirée avec talent. La chorale, dirigée par Nadège Cartier a remporté une véritable ovation pour son interpréta­tion de Hallelujah. Les 1ère ont, quant à eux, réussi le pari de remettre la musique classique au goût du jour. Vous avez dit ados en rébellion ? Les terminales ont clôturé le show dans une ambiance définiveme­nt Rock’N Roll. « Ils reflètent le bonheur sur scène et ils nous le font partager » a conclu Madame la proviseure très enthousias­te.

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