■MOIRANS-EN-MONTAGNE Quand les amateurs jouent la comédie !
J’ai testé pour vous, le premier stage de théâtre organisé à la Vache qui rue.
C’est lors d’une journée ensoleillée de dimanche, que je me suis rendue à « La vache qui rue », une salle mise à disposition pour les troupes indépendantes de théâtre à Moirans-enMontagne. Durant deux jours, un stage de théâtre pour les pratiquants amateurs était animé par Céline Chatelain, formatrice et comédienne dans la troupe des « Urbaindigènes ».
Elle propose cette aventure collective dans le but d’offrir une découverte ou une redécouverte de soi. Le plus intéressant est sûrement la diversité des profils des comédiens amateurs tous aussi variés les uns que les autres, ce qui oblige naturellement une adaptation cas par cas. C’est à travers plusieurs exercices que chacun apprend à graduer ses émotions, jouer de sa voix, transmettre ses intentions et se donner généreusement. Une aventure collective où tous sortent de leur confort pour mieux connaître ses limites et ses capacités d’adaptation aux autres. « La clef de tout épanouissement est le plaisir », me dit Céline. A l’approche de la fin du stage, la comédienne propose aux stagiaires de travailler deux pièces, dont l’une de Massara « We are Europe », l’essentiel n’est pas d’être fidèle au texte, mais justement de s’en libérer tout en transmettant l’atmosphère de l’histoire. « Les émotions passent par le silence » a répété Céline. Une des stagiaires témoigne de son ressenti : « Aujourd’hui je m’autorise à prendre du temps pour moi, pour créer un instant de plaisir et m’évader de mon quotidien codifié. Grâce aux exercices d’improvisation je me prends au jeu, je deviens quelqu’un d’autre le temps d’une scène, ce qui me permet de découvrir une palette infinie de gestuelles et d’émotions enfouies en moi ». C’est dans une totale confiance et bienveillance de groupe que les grands, tels des enfants, se mettent à jouer la comédie.
Après un premier stage réussi, « La vache qui rue » en proposera sûrement d’autres. En tout cas on l’espère !
Le 19 mai dernier à la salle du Tram, s’est tenue l’assemblée générale du CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) présidée par Nelly Durandot. En préambule, une assemblée générale extraordinaire a entériné les nouveaux statuts qui permettent désormais une co-présidence ; ce qui permettra d’alléger la charge. Dans son rapport moral, Mme Durandot a rappelé combien « l’activité est toujours aussi intense et laborieuse, avec de plus en plus de difficultés pour réunir les aides et les subventions ». Elle soulignait l’implication de toute l’équipe dans une année difficile, puisque les ennuis de santé de la directrice Nicole Lançon, ont contraint le bureau à recruter une remplaçante, en la personne de Clémence Durochat à compter du mois d’août 2016. « Dans ce contexte où tout le monde s’est énormément impliqué, nous avons pu constater à quel point notre activité est toujours sur le fil du rasoir en attente des financements potentiels. Ceuxci étant revus à la baisse chaque année, et par conséquent, l’énergie que doit constamment déployer la directrice pour arriver à construire un budget équilibré ». Après avoir remercié les financeurs qui permettent à la structure de vivre, Nelly Durandot a formulé le souhait que de nouveaux bénévoles s’investissent dans l’association, mais aussi au conseil d’administration.
Clémence Durochat a rappelé les actions qui ont été menées dans l’année tant en direction des scolaires que du grand public avec notamment l’animation de l’éco’appart de Saint-Claude et le programme « Familles zéro gaspi », mais aussi l’événementiel dont les « Fermes ouvertes » et « Bienvenue dans mon jardin au naturel » qui sera reconduit le 11 juin prochain. A cela s’ajoutent des aménagements de jardins démonstratifs ou encore le sentier d’interprétations au centre du Haut de Versac qui a d’ailleurs été primé.
Pour 2018, les actions seront reconduites sous réserve de financements avec plusieurs nouveautés notamment en direction du grand public dont le lancement d’une nouvelle exposition « Traces et indices » à l’Espace des Mondes Polaires à Prémanon, une exposition sur la rivière dans le cadre du contrat de rivière Ain Amont, et le sentier d’interprétation des Frattes à Saint-Laurent-en-Grandvaux.