Voix du Jura

■COURSE à PIED Willy Nduwimana en lice pour un 6e succès au sommet du Poupet

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La Montée du Poupet, dont c’est la 33e édition, se trouve ce week-end de Pentecôte en concurrenc­e avec une grand nombre d’épreuves, la Transju’Trail notamment, mais aussi le triathlon de Besançon, un trail à Nods… Ce large choix devrait logiquemen­t avoir une incidence sur le nombre de coureurs qui s’élanceront ce dimanche pour les 17,7 km et 666 m d’ascension. Le compteur avait néanmoins ce début de semaine franchi le cap des 600 participan­ts.

Les organisate­urs peuvent compter sur la présence d’Aline Camboulive­s, déjà deux fois vainqueur en 2014 et 2015 et qui tentera de reconquéri­r son bien après sa seconde place l’an dernier. Parmi les concurrent­es à surveiller, Paul Jeandot cite aussi les deux Kényanes qui avaient pris les 4e et 5e places de l’édition 2016, Meryline Jeronoh et Nelly Jepkoech-Mutaï, auxquelles il faut ajouter Mareen Kiprono, dont les références sont un chrono de 1 h 16 mn sur le semi-marathon de Strasbourg et une 2e place au marathon d’Annecy.

Chez les hommes, la question est la même que l’an dernier : qui peut battre Willy Nduwimana ? Le Burundais détient le record absolu de succès avec cinq victoires en sept participat­ions. La dernière, c’était l’an dernier en 59’45». Il aura notamment face à lui le Kenyan John Tanuy ou encore l’Ethiopien Qaassim Shumbii, vainqueur en 2016 du semi-marathon du Bien Public et qui a bouclé les 10 km de Vénissieux dans l’excellent temps de 31 minutes.

Le départ sera donné à 10 h de la rue de la République. Les inscriptio­ns sont ouvertes sur Internet jusqu’à vendredi minuit. Il sera possible de s’inscrire sur place samedi après-midi et le jour même à partir de 7 h. Tarif : 25 €.

Le programme a cette année été étoffé avec aussi la veille un trail de 6 km en contre-lamontre et, le dimanche, un Petit Poupet (10 km) au départ de Saint-Thiébaut. L’ajout de ces deux épreuves est pour les organisate­urs un test. « Pour ancrer une nouvelle course, il faut du temps », souligne Thibaut Dufert, de la société Volodalen, qui s’attend sur ces formats plus courts à davantage d’inscriptio­ns sur place.

Les plus audacieux enchaînero­nt samedi la Montée du Fort et dimanche la Montée du Poupet. Une vingtaine de candidats, et davantage d’ici le week-end, tenteront d’être les premiers à relever ce challenge inédit.

Et pourtant les Lédoniens avaient bien entamé le tournoi final en battant samedi soir à Tarare les Guadeloupé­ens de l’Etoile de l’Ouest Pointe Noire (84-77). Restait alors à se mesurer le lendemain au CTC Paris Basket Avenir, une équipe déjà taillée pour la N2, à défaut d’avoir été repêchée en début de saison… C’est là que la prolongati­on de la veille est restée dans les jambes des Lédoniens pour les empêcher, dès l’entame du dernier quart-temps, de gravir la dernière marche en perdant ce match 87 à 75. Sylvain Sacco, un peu déçu, pouvait déclarer « On a vécu une belle année et obtenu de bons résultats mais, devant une très forte équipe, on a commencé à exploser à 10’ de la fin. Leur profondeur de banc a joué, avec des rotations plus faciles. Nous avons manqué de fraîcheur même si mes joueurs ont mis beaucoup de coeur et de fierté dans cette rencontre. Ces quatre matches joués en une semaine auront laissé des traces… Il faut accepter cette défaite, même si j’aurais préféré les jouer la veille au soir pour mieux nous étalonner en prévision de l’an prochain. Malgré cela, cette médaille de vice-champion est belle pour toute l’équipe, nos dirigeants et supporters. Nous sommes pratiqueme­nt en vacances, pour une reprise programmée début août, le championna­t de N2 débutant le 9 septembre ».

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