La Z.A « La Planchette » rebaptisée « André Schwartzmann »
L’homme visionnaire fût à l’origine de la réindustrialisation champagnolaise, qui renaquit de ses cendres.
Lors du conseil communautaire du 30 mai, le président Clément Pernot, a rendu un hommage appuyé à André Schwartzmann, proposant que la Z.A « La Planchette » soit rebaptisée à son nom. Sa proposition a été adoptée à l’unanimité par le conseil : l’homme visionnaire a en effet été le premier a miser sur le retour d’entreprises après le choc industriel subi par la France et le bassin d’emploi champagnolais. Rachetant toutes les friches industrielles (Riskoff, Jouef, etc.), il les a ensuite mis à disposition par crédits baux d’entreprises. Tissu industriel qui attire sur le territoire des emplois et des richesses tant pour les Champagnolais que pour le bassin de vie. En parallèle, il fit de l’excellence de l’accueil et de l’accompagnement des porteurs de projets, une règle du développement local qui profite encore aujourd’hui à la réussite économique du Territoire. Un cercle vertueux et une dynamique ardemment défendus par Clément Pernot, avec une extension au domaine commercial. Adjoint au Maire de Champagnole chargé des affaires économiques pendant plus de 20 ans, cet ancien dirigeant d’entreprise fut pionnier par son engagement en matière d’immobilier industriel. Originaire d’une famille de marbriers lédoniens, c’est avec un CAP de comptable qu’André Schwartzmann est embauché chez Bouquerod à Champagnole, à l’âge de 21 ans, dans les années cinquante. Participant largement à l’expansion de l’entreprise aux côtés du fondateur Henri Bouquerod, il y passera toute sa carrière professionnelle et en sortira directeur général, non sans avoir, en tant que P.D.G., repris et sauvé la filiale SNTO (1991-1994). Simultanément à sa brillante carrière professionnelle, c’est pendant plus de 20 ans, qu’André Schwartzmann géra les affaires économiques de la Ville. Élu sans discontinuer depuis 1983 sur la liste conduite par Jean Charroppin (4 mandats successifs), il devint premier adjoint en 1995. Chargé des affaires économiques, il consacra beaucoup de temps et d’énergie à l’accueil et à l’installation d’entreprises. Par l’intermédiaire de l’immobilier industriel et du crédit-bail, il a permis à de nombreuses sociétés de démarrer ou de redémarrer sur la cité, et fut à l’origine de la création ou de la reconstitution de près de 300 emplois. Il est décédé le 7 décembre 2003 dans l’exercice de ses fonctions, à l’âge de 74 ans.