Les salariés ont dansé pour défendre la pérennité de leur hôpital
Le 21 juin, sur le tube de Gloria Gaynor « I will survive », une cinquantaine d’agents ont interprété une chorégraphie pour témoigner de leur détermination.
Ce mercredi 21 juin 2017 à 17 h 30, la cour de l’hôpital Louis-Jaillon s’est elle aussi animée en cette journée de fête de la musique, sous l’impulsion d’une cinquantaine d’agents de tous les services confondus, qui ont décidé d’utiliser la danse pour « parler de nous, montrer que nous restons mobilisés et motivés pour défendre notre hôpital », expliquait Laurence Lautussier, en précisant que trois répétitions préalables ont été organisées sur trois mardis en juin, sur une chorégraphie de Coralie Ruffez, également auteure du grand panneau tendu au-dessus de l’entrée des consultations externes, dont le message est très clair « Notre hôpital est un diamant, il ne cassera pas sa pipe ».
Et le personnel est bien décidé à ne pas en rester là, puisqu’un calendrier intitulé « Tous à poil pour l’hôpital » est en cours de réalisation avec la participation d’une trentaine de personnes. Ce calendrier sera mis en vente au mois de septembre.
Et puis vendredi après-midi, une délégation du comité de défense et de soutien de l’hôpital emmenée par le président André Jannet, accompagné de JeanLouis Millet, Francis Lahaut et Emmanuel Jacquin a été reçue à Dijon par Pierre Pribile, directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Après avoir rappelé le contexte, les Sanclaudiens ont avancé quelques pistes de réflexion comme la coopération nouvelle avec l’hopital d’Oyonnax, la création de nouveaux lits de médecine, un renforcement des équipes médicales (notamment en chirurgie, obstétrique et pédiatriques). Ils ont également évoqué les réflexions et propositions des praticiens hospitaliers. « M. Pribile a reconnu qu’il fallait donner du temps au temps et qu’un nouveau projet pourrait être soumis au COPEMO, l’instance interministérielle de validation, avant la fin de l’année et non dans un délai trop court », explique André Jannet.
Et d’ajouter : « Avec le travail des administrateurs provisoires, leur évaluation des propositions nouvelles, autant en fonctionnement qu’en investissement, - nouvelle cuisine, IRM…- et le soutien financier des tutelles pendant les 2 ou 3 années de mise en marche, des perspectives de développement de notre hôpital sont possibles. Nous restons force de propositions, mobilisés et déterminés pour assurer l’avenir de notre hôpital, l’avenir du Haut-Jura », conclut le président.
Plus que jamais la réussite et l’amitié étaient au rendez-vous pour la délégation sanclaudienne invitée pour fêter le fleuve qui traverse la ville partenaire du Jura Souabe lors de cette 42e Neckarfest.
Depuis maintenant 40 années, une équipe d’élus, représentants d’associations et volontaires se rendent outre-Rhin pour retrouver leurs homologues allemands et participer à cette immense fête qui, de dizaines de stands associatifs, ponctués de multiples orchestres typiques, en immense brocante, s’emparent de la ville amie pour deux jours de liesse. Cette année, pour les Français, la fête commençait le vendredi soir avec les retrouvailles des associations franco allemandes des deux villes, AFA et DFA, arborant avec fierté le même logo, symbole d’amitié.
Samedi et dimanche, la nouvelle équipe de volontaires, gestionnaire du stand redevenu sanclaudien, était très appréciée par les visiteurs allemands, très friands des spécialités fromagères et viticoles régionales qui leur étaient proposées, enchantés par la sympathie, la disponibilité des membres de cette nouvelle équipe des plus efficaces et prolifiques. La barrière de la langue étant vite franchie, souvent avec humour. A noter qu’en 2018 les quarante années de partenariat avec nos amis Rottenbourgeois seront fêtées dans leur ville, en 2019 ce sera dans la capitale du Haut-Jura, de belles journées de fêtes en perspectives qui s’ajouteront aux rencontres traditionnelles, Fasnet, Soufflaculs, Neckarfest et autres.