Le 36, une galerie éphémère partie pour s’installer durablement
Un collectif d’artistes Dijonnais, a porté le projet de cette galerie d’art associative à Dole.
Parmi les nombreuses galeries éphémères ouvertes à l’occasion de la saison estivale, il en est une, installée au numéro 29 de la Grande Rue, qui souhaiterait poursuivre l’aventure audelà du 3 septembre. Le collectif d’artistes s’est appuyé sur le dispositif des galeries éphémères proposé par la ville pour tester un projet qui était dans les cartons depuis un moment. L’artiste plasticien Aurélien Benoist en est le relais local : « En trois semaines nous avons déjà accueilli plus de 600 visiteurs. 150 personnes étaient là pour l’inauguration : le bilan de fréquentation est très bon et nous avons fait quelques ventes. » La peintre Catherine Goursolas, l’autre cheville ouvrière du projet poursuit : « Le contexte Dolois est porteur, la mairie a la volonté de faire vivre son centre-ville. C’était une belle occasion pour tenter l’aventure ! »
18 artistes exposent leurs productions à la galerie parmi lesquels des régionaux, un Toulousain, un Bordelais mais aussi un Tunisien et un Hollandais. « L’idée est d’apporter de la nouveauté dans le paysage artistique local. C’est tout l’objet de l’association
précise Catherine Goursolas. « Les prix des oeuvres vont de 2 à 2 500 €, nous proposons de la peinture, des estampes, de la sculpture, des dessins et de la photo », enchaîne Aurélien Benoist avant de préciser : « Nous nous relayons pour tenir la boutique bénévolement et pour financer le maintien de la galerie on prélève un pourcentage sur les ventes ». droit à des services innovants comme la location d’oeuvres, l’accès à un catalogue de stages et bientôt à une offre originale de panier culturel. « Le panier culturel fonctionne comme une AMAP. Pour 25 € tous les deux mois on reçoit une sélection d’oeuvres parmi celles proposées par les artistes de la galerie. Des soirées sont organisées avec des séances dédicaces les mardis soir et des apéros participatifs les vendredis soir. » Si l’expérience estivale s’avérait concluante les porteurs de projets pourraient même aller plus loin : « Nous avons en tête le développement d’un véritable atelier artistique, mais pour l’heure on se concentre sur le maintien de la galerie. Pour se faire on devrait s’appuyer sur le dispositif Coeur de Ville, sans ça le projet ne serait pas tenable. »