■LA VIEILLE-LOYE Des travaux d’accessibilité réalisés à l’église et à la Clairière de Chaux
Des travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ont débuté le 16 août. Il s’agissait de créer une pente de 2 % devant l’entrée du bâtiment et de condamner une des deux marches. Les modifications apportées aux rampes d’escaliers extérieures obligeront à condamner une volée de marches, une fenêtre ainsi qu’une porte seront sacrifiées. Une place de parking pour handicapé est prévue à l’église. Des marques au sol délimitent l’emplacement du parking et le chemin menant vers l’église. Des bandes pododactyles (bandes de guidage) seront mises sur les marches et l’entrée du bâtiment. Un plateau sera constitué sur la route entre l’église et le préau de l’ancienne poste. L’église en a profité pour se faire faire un lifting par l’entreprise Terrier de Chatelay. Les menuiseries (fenêtres et portes de la clairière de Chaux) ont été faites par Aluferm. Malgré la complexité du dossier, le maire Alain Bigueur par souci d’économie (3 000 € par un organisme) a tenu a le rédiger lui-même. Des devis ayant été demandés, c’est la SJE qui a fait les travaux. Le coût total des travaux est estimé à près de 65 000 € et les subventions sont intervenues pour 50 %. Le reste sera de l’autofinancement. Le maire se dit satisfait d’avoir obtenu ces subventions, mais c’est surtout le fait d’avoir bien défendu son dossier, point par point, d’avoir travaillé sur ce projet, avec le résultat à la clé qui lui donne cette joie du travail accompli.
L’unité de vie protégée des Opalines accueille actuellement 14 résidents auxquelle, depuis quelques mois, il faut ajouter deux petites poules. Le projet a été mené par un aide-soignant de l’unité protégée, pour qui la présence d’animaux est bénéfique pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un projet thérapeutique dans l’accompagnement de ces résidents. Cocotte et Blanche donnent un rôle social aux résidents et contribuent à rythmer leurs journées. Les malades d’Alzheimer gardent pendant longtemps la mémoire procédurale, par exemple la façon de nourrir des poules. « Notre objectif ici n’est pas de les mettre en échec, mais de les stimuler en ayant toujours en vue la notion de plaisir ».