Geoffrey Lucas inscrit son nom au palmarès de la Louis-Pasteur
Déjà vainqueur de plusieurs cyclosportives cette saison, le coureur de Bellegarde s’est imposé en solitaire à Dole.
Après l’événement du Tour de France, Dole avait dimanche l’occasion de conforter son image de ville qui aime le cyclisme à l’occasion de la 23e édition de la Louis-Pasteur.
Le premier à franchir la ligne d’arrivée, au terme de 3 heures et 56 minutes d’effort, était Geoffrey Lucat. Arrivés avec deux minutes de retard, le haut-doubiste Jean-Baptiste Droz-Vincent et le Bisontin Alexandre Bussod reconnaissaient n’avoir pas pu répondre à l’attaque du coureur de Bellegarde dans la côte d’Offlanges.
Geoffrey Lucat avait cette saison déjà inscrit son nom cette saison au Challenge Vercors, à la Pierre-Chagny et à la Vaujany, finissant 3e de la cyclosportive du Tour de l’Ain et 2e de la MontVentoux. « Je venais pour conforter ma première place au classement général du challenge des cyclosportives. Tout s’est bien passé puisque je marque le maximum de points », confiait le vainqueur, heureux de l’emporter sur un parcours qui n’était pas forcément à sa convenance : « J’ai fait les 25 derniers kilomètres seuls, avec le vent de face, ce qui n’est pas ce que j’affectionne le plus. La Louis-Pasteur, c’est un peu plat pour moi. Avec mes 60 kg, j’aime les parcours plus vallonnés ».
Malgré une crevaison, Muriel Reggiani (Team Scott Vélo 101 Risoul), qui a déjà remporté cette année l’Etape Sanfloraine et la Jean-François Bernard, se classe 51e et première dame. Elle a dans les derniers hectomètres pris le meilleur sur Mylène Chalvin, sociétaire du Triath’Lons, venue à Dole pour se préparer à l’Ironman de Barcelone le mois prochain. A l’arrivée, elle saluait le dévouement de son compagnon Guillame Viret : « C’était dur, il y avait beaucoup d’à-coups. A chaque accélération, il me ramenait dans le peloton… » 144 km du grand parcours. C’est le moyen parcours qui a eu le plus de succès avec 250 participants. On notait parmi eux la présence d’un champion olympique : Fabrice Guy. « L’hiver dernier a été assez stressant avec l’organisation des Six Nations des Douanes, la naissance de ma fille en janvier… Je fais du sport pour me détendre. J’étais content de ma performance la semaine dernière au Triangle du Doubs ; ça m’a motivé pour venir faire la Louis-Pasteur ». Il termine 58e en 3h 01’, avec 12’ d’avance sur l’entraîneur du comité du Jura de combiné nordique, son fils Samuel. « Je vais revenir à Dole pour le semi-marathon », annonce Fabrice Guy, qui commentera les prochains jeux olympiques au micro de France Télévision.