Voix du Jura

Un nouveau duo à la tête de l’établissem­ent

Jean-Pierre Pinto arrive d’Italie où il dirigeait le lycée français de Florence. Il sera secondé par Sophie Bongiovann­i précédemme­nt en poste à l’Arc.

- Rémi Champomier

Le chef d’établissem­ent Frédéric Schwalm et le proviseur adjoint Jean-Luc Bergerot ont tout deux cédé leur place en juillet dernier. La nouvelle direction composée du proviseur JeanPierre Pinto et de la proviseure adjointe Sophie Bongiovann­i prend doucement ses marques. « Nous sommes complément­aires, M. Pinto n’est pas de la région tandis que moi je suis une Doloise, c’est plus facile que si nous venions tous les deux de l’extérieur », souligne Sophie Bongiovann­i, principale adjointe au collège de l’Arc ces trois dernières années. Avant de retrouver Dole, elle avait passé cinq ans à la direction du collège de Bletterans. « C’est la première fois que je suis affectée à un lycée, j’avais envie de découvrir cette organisati­on, plus complexe que dans un collège », ajoute-t-elle tout en se remémorant sa rentrée en seconde à Nodier en tant qu’élève : « Ça fait quelque chose de revenir ici 30 ans après ».

« Un bon de 200 ans »

Le nouveau proviseur est de retour en France après avoir dirigé pendant quatre ans le lycée français de Florence en Italie. « C’est assez différent ici puisqu’à l’étranger je gérais des élèves de la maternelle à la terminale », précise-t-il. Jean-Pierre Pinto voit pourtant de nombreuses similitude­s avec son précédent lycée : « Je passe d’un taux de réussite au bac de 100 % à 96 % qui sont d’excellents résultats. Du point de vue du cadre, j’étais dans un palais florentin du XVe siècle construit par les Médicis et j’arrive dans un bâtiment historique du XVIIe, j’ai fait un bon de 200 ans ! » Originaire d’Angers, le proviseur a fait le choix d’un retour en France pour suivre sa fille qui entame des études supérieure­s dans l’hexagone.

Jean-Pierre Pinto a fait de l’orientatio­n et des langues vivantes son cheval de bataille : « J’ai l’habitude de dire aux élèves : le bac vous l’aurez, l’orientatio­n c’est primordial et il faut s’en occuper dès la seconde ! Je considère que les langues sont une priorité. En Italie, il y avait 39 nationalit­és dans le lycée avec des élèves qui pouvaient compter sur 4 à 5 langues étrangères ».

Le proviseur compte s’installer à la tête du lycée Nodier pour une période de 3 à 5 ans : « Après ce délai, je change systématiq­uement d’établissem­ent car au bout d’un moment je tourne en rond. Je découvre tout juste Dole, une ville à taille humaine où je me sens déjà très bien ».

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