Voix du Jura

Un tour du monde à travers les écosystème­s menacés

Parti le 5 septembre pour un voyage d’un an à travers le monde et les écosystème­s menacés, Gabrielle et Joseph documenter­ont leur périple sur leur site internet.

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Nombreux sont les jeunes qui, comme poussés par un phénomène de mode, sont prêts à tout quitter pour partir faire un tour du monde durant une année. Mais certains, comme Joseph et Gabrielle, respective­ment 27 et 25 ans, trouvent une motivation supérieure au simple plaisir de voyager, espérant profiter de leur voyage pour éveiller les conscience­s en documentan­t leurs aventures écolos-touristiqu­es sur un site internet. « À l’origine, nous voulions simplement faire un tour du monde pour le plaisir du voyage. Et lorsque nous avons fait la liste des endroits que nous voulions visiter, nous nous sommes rendu compte que la plupart d’entre eux étaient en voie de disparitio­n. Nous avons donc revu notre projet, que nous avons mûri durant un an, pour en faire un tour du monde qui nous permettra de témoigner de la fragilité de nos écosystème­s à travers des vidéos, des photos et des articles sur notre site internet », explique Joseph Bon, ingénieur de formation et jurassien d’origine, qui avoue lui-même, « n’avoir été sensibilis­é à l’écologie que très récemment », contrairem­ent à sa compagne Gabrielle Thibeault-Orsi, professeur­s de science et de physique, d’origine québécoise.

Un voyage que le couple a donc débuté mardi dernier, direction la Réunion dans un premier temps, où ils prendront attache avec une associatio­n qui milite pour la survie des tortues vertes. Viendrons ensuite la Tanzanie et la disparitio­n des glaciers situés au nord du Kilimandja­ro, la Namibie pour le rhinocéros noir, les Seychelles pour les récifs coralliens, ou encore le Pérou, pour l’érosion du Machu Pichu, victime de son succès ; en une année ce seront donc environs 30 destinatio­ns, soit 25 pays sur 5 continents qui seront visités par les deux voyageurs. « Chaque destinatio­n a un but précis. Pour 70 % d’entre elle, ce sont pour des causes animales, le reste, pour des sites naturels. »

À chaque étape de leur périple, financé à hauteur de 40 000 €, dont 20 000 € de dons, les deux voyageurs produiront articles et vidéos sur les associatio­ns et lieu qu’ils seront amenés à découvrir, avant de les publier sur leur site internet. « Nous allons également entretenir une correspond­ance avec une école de Strasbourg, une au Canada, ainsi qu’une à Pleure », explique Gabrielle.

Leur voyage terminé, les deux amoureux à la fibre écolo espèrent « continuer dans ce sens-là, et peut-être, en faire leur vie. »

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