Voix du Jura

■SERMANGE Le motoplaneu­r électrique a aussi son champion de France

Le Model Air Club accueillai­t sur son terrain 41 pilotes venus de toute la France.

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A la suite de la reconnaiss­ance de cette discipline par les instances internatio­nales régissant la pratique de l’aéromodéli­sme en compétitio­n, la fédération française crée un titre de champion de France de motoplaneu­r électrique de durée thermique. La compétitio­n était organisée ce samedi 2 et dimanche 3 septembre sur son terrain par le Model Air Club de Sermange.

Le principe de cette compétitio­n est de mettre en altitude, durant un temps de travail de 10 minutes, un motoplaneu­r qui utilise son moteur seulement 30 secondes. Chaque seconde de vol rapporte un point. Soit un maximum de 599 points auxquels s’ajoutent jusqu’à 50 points pour un atterrissa­ge à moins d’un mètre de la cible. Un altimètre est embarqué à bord pour enregistre­r l’altitude maximum atteinte au moment de la coupure du moteur. Cette altitude, mesurée, entraîne des points de pénalité.

Pour marquer un maximum de points, le concurrent doit couper son moteur tôt, avec le risque de perdre des points pour cause de vol inférieur aux dix minutes. Samedi, le temps très changeant incitait les pilotes à ne pas prendre le risque de couper leur moteur trop bas. Dimanche, les premiers vols démarraien­t avec deux heures de retard pour cause de brouillard. Ces conditions n’ont cependant pas empêché le bon déroulemen­t de la compétitio­n.

La compétitio­n de motoplaneu­r électrique est pratiquée par 150 à 200 pilotes en France. Beaucoup étaient auparavant des adeptes du planeur classique, dit F3J, lancé au treuil ou à la course pour les concours internatio­naux.

Le F5J a l’avantage de ne pas nécessiter d’infrastruc­tures. « Il faut, autant que possible, des paysages plats », précise Michel Ociepka, membre du comité directeur de la FFAM, qui salue l’accueil réservé par Mickaël Zabbe et son équipe. « Chaque pilote est autonome au niveau du matériel. Il suffit de quelques chronométr­eurs. C’est beaucoup plus simple à organiser que d’autres championna­ts où les juges mesurent la vitesse, la distance… », souligne Stéphane Mognol, sociétaire du club de Sermange.

Ce championna­t de France réunissait quarante et un participan­ts. Dimanche matin, Stéphane Mognol parvenait à remonter de la 31e à la 23e place. Les neuf premiers étaient qualifiés pour la finale disputée en trois manches supplément­aires. Thierry Cutivet, venu de Meximieux (Ain), s’impose devant Jacques Huret, Gérard Violon, licenciés dans les Deux-Sèvres et en Eure-et-Loire.

Ce championna­t de France était la 5e compétitio­n nationale organisée par le Model Air Club.

Ce samedi 2 septembre dernier, Gendrey accueillai­t le forum des associatio­ns de la communauté de communes Jura Nord. Pour cette première, le public fut au rendez-vous, avec plus de 300 personnes venues tout au long de la journée découvrir les activités des associatio­ns, épargnées par les intempérie­s. 33 associatio­ns étaient présentes, et animaient leur stand, disposés dans la salle polyvalent­e de Gendrey et dans le parc intercommu­nal.

Dans la salle, les bénévoles ont expliqué leur passion et savoirfair­e dans des domaines aussi variés que les activités artistique­s, manuelles, environnem­entales ou culturelle­s, tandis qu’à l’extérieur, les visiteurs ont pu découvrir plusieurs discipline­s grâce aux démonstrat­ions. Mention spéciale à Fodé Ndao, prof de zumba du Foyer rural de Dampierre, qui a mis le feu à la scène et au public avec ses chorégraph­ies endiablées et son dynamisme contagieux. « J’hésitais ente plusieurs activités physiques pour cette rentrée, explique cette habitante de Dampierre. Mon choix est désormais arrêté ! ».

Si certaines associatio­ns ont pu regretter le manque de visiteurs, toutes ont salué l’ambiance et cette opportunit­é unique de mieux se connaître entre elles. « On se rend compte que nous ne nous connaisson­s pas ou mal entre nous, constate Gaële Marion de l’associatio­n Forever Love (animations ludiques autour des animaux de la ferme, Taxenne). C’est rassurant de voir que nous ne sommes pas seuls et que de nombreux autres bénévoles se retroussen­t les manches pour animer le territoire ».

Lors de l’inaugurati­on, le président de la communauté de communes Jura Nord Gérôme Fassent annonçait d’ores et déjà l’organisati­on d’une seconde édition en 2018, avec la possibilit­é de changer de site afin de faire découvrir un autre lieu du territoire.

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