Voix du Jura

■MOUCHARD Sébastien Marmot, nouveau proviseur du lycée des métiers du bois

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Originaire de Vesoul, Sébastien Marmot a fait toutes ses études à Besançon. Titulaire d’une maîtrise d’histoire, il a débuté dans l’Education nationale comme conseiller principal d’éducation. Il exerce ce métier pendant sept années au lycée des Graviers blancs, lycée profession­nel du bâtiment. Il est recruté pour être directeur adjoint de l’IUFM et responsabl­e du centre de Montjoux, puis passe le concours de personnel de direction. Il a été proviseur adjoint au lycée Condorcet de Belfort principal du collège Mont-Miroir à Maîche.

Pourquoi cet homme de 45 ans, marié, trois enfants a-til postulé pour devenir proviseur du lycée des métiers du bois de Mouchard ? « Le lycée a une réputation nationale, voir internatio­nale et la filière bois est porteuse d’avenir. Le bois est dans l’aménagemen­t, mais fait un grand retour dans la constructi­on de l’habitat individuel et collectif et a une forte emprise sur le développem­ent durable. C’est un matériau qui a été employé par nos anciens qui est adapté à la technique d’aujourd’hui, machines à commande numérique, c’est une filière d’excellence tournée vers l’avenir, mais riche de son passé. Le deuxième point est la relation entre le monde de l’école et l’entreprise, un enjeu fort d’insertion des élèves dans le monde profession­nel. Les deux pans sont impératifs et complément­aires pour une bonne adaptation de nos jeunes dans le monde de l’entreprise ».

L’effectif est en hausse, quatre cent treize élèves apprentis compris. C’est d’ailleurs dans les sections d’apprentiss­age en alternance qu’il y a la plus forte augmentati­on, 10 %. Les emplois du temps sont ficelés par le chef des travaux, Jean Canaguier et le proviseur adjoint, Françoise Coupat. Un voyage en Suède est prévu du 18 au 24 septembre, montrant l’ouverture du lycée sur le monde. La section européenne bac pro allemand continue et se renforce. « Cette langue est importante dans le monde industrial­isé, surtout pour la proximité avec l’Allemagne et si l’on veut travailler en Suisse », souligne le nouveau proviseur.

Un des souhaits de Sébastien Marmot est de « développer la liaison bac-pro vers les BTS afin de développer l’ambition des élèves. Pour ce faire, l’enseigneme­nt général occupe une place importante, pour réussir nos élèves doivent avoir une tête bien remplie. C’est ainsi qu’ils réussiront profession­nellement et personnell­ement ».

La cérémonie organisée par la communauté de communes du Val d’Amour et la municipali­té de Chamblay a débuté par la levée des couleurs par les pompiers de Notre Dame de Lorette et de Mont-sous-Vaudrey et l’appel des morts. Les deux communauté­s de brigades de Salins et de Chaussin étaient représenté­es et de nombreux porte-drapeaux étaient présents.

La libération du Val d’Amour a coûté la vie à de nombreuses personnes. « Chamblay a payé un lourd tribut. À Chamblay, grâce à un réseau de résistance, 12 000 personnes ont pu passer la ligne de démarcatio­n, dont François Mitterand. Ne jamais oublier que grâce au général de Gaulle et à la Résistance, la France a retrouvé son rang européen », précisait le député Jean-Marie Sermier. Le maire de Chamblay Philippe Brochet a voulu mettre l’accent sur les 60 ans de la signature du traité de Rome créant l’Union Européenne. « 72 années sans un conflit sur notre territoire, du jamais vu dans l’histoire de notre pays. Nous le devons à des hommes comme Jean Monnet, Robert Schuman, au général De Gaulle, au chancelier Adenauer et à leurs successeur­s. Ces faits font aujourd’hui partie de notre histoire, là aussi nous pouvons parler de devoir de mémoires ».

Ces commémorat­ions sont d’autant plus utiles que les témoins de cette période très trouble sont de plus en plus rares.

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