Voix du Jura

Maëlys : la solidarité s’organise autour des parents

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Le 1er septembre en fin d’après-midi, sur la RD69 à La Mouille, les gendarmes des Hauts de Bienne ont intercepté un conducteur contrôlé à 156 km/h, sur une route limitée à 90. La vitesse retenue étant de 148 km/h, il a fait l’objet d’une rétention du permis de conduire.

Quatre conducteur­s ont été contrôlés positif à la conduite sous l’empire de produits stupéfiant­s entre le 4 et le 7 septembre, et ont eu leur permis retiré : sur la RD 905 à Parcey, sur l’A36 à hauteur d’Authume (s’agissant de cocaïne) et à Saint-Claude sur la RD 436. A Aumont, sur la RD905, le conducteur positif a en plus été contrôlé roulant à 130 km/h (123 retenus) pour une vitesse limitée à 90 km/h.

A cette liste viennent s’ajouter trois automobili­stes intercepté­s en train de conduire alors qu’ils n’avaient plus de permis. A Balaiseaux (RD 469), le conducteur n’avait plus de points. A Parcey, le conducteur était sous le coup d’une annulation judiciaire de son permis ; à Damparis, le conducteur était en état de récidive de conduite sans permis de conduire.

C’était une petite fille « pleine de vie, joyeuse, rigolote ». Plus de trois semaines après la disparitio­n de Maëlys lors d’une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère (voir nos éditions précédente­s), dans une interview télévisée, l’avocat des parents de la fillette, Me Fabien Rajon, a évoqué « l’attente insupporta­ble », mais aussi « la dignité » de la famille et son espoir, malgré le temps qui passe, de retrouver leur petite fille. En Isère comme en Haute-Savoie, les recherches se poursuiven­t d’ailleurs sans relâche avec notamment l’utilisatio­n de sonars pour sonder les lacs et la mobilisati­on des plongeurs d’Aix-les-Bains et de Valence. Les enquêteurs tentent aussi de faire parler le principal suspect, mis en examen et écroué pour « enlèvement de mineur de moins de 15 ans ».

L’avocat de la famille est persuadé que cet homme « détient les clés de cette affaire », évoquant « une attitude étonnante » de la part de l’homme qui, le soir de la disparitio­n, aurait longuement discuté avec Maëlys, puis aurait disparu au moment des recherches.

Plusieurs éléments semblent aussi l’incriminer : son comporteme­nt au cours de la soirée, des traces de griffures, son short qui a disparu, le téléphone portable éteint au moment où la petite a disparu et, bien sûr, la trace d’ADN de Maëlys, mélangé au sien, retrouvée dans la voiture malgré le fait qu’elle ait été soigneusem­ent nettoyée, « pour être vendue », a-t-il affirmé. L’affirmatio­n selon laquelle il aurait fait monter deux enfants, Maëlys et un petit garçon, dans le coffre de la voiture alors qu’ils recherchai­ent un chien, semble aussi être battue en brèche par les témoignage­s des enfants…

La tragédie qui frappe la famille jurassienn­e suscite beaucoup d’émotion et de compassion à travers tout le pays. Et une cagnotte, lancée sur internet par d’anciennes camarades de promo de la mère de Maëlys, lorsqu’elle était étudiante à l’Institut en Soins Infirmiers de Bourgoin-Jallieu, remporte un grand succès, avec plus de 2 000 donateurs recensés ce mardi soir. Le but de cette cagnotte est de collecter des dons afin de « permettre aux parents de Maëlys de se consacrer entièremen­t à leur famille en ce moment, sans craindre la perte de revenus ». Les donateurs peuvent aussi adresser un petit mot de soutien à la famille. Tous espèrent encore « un dénouement heureux » de cette affaire. Saint-Aubin. La directrice, Marie-Claude Mousquod, a découvert les portes fracturées de l’établissem­ent lundi 11 septembre le matin. Une dizaine d’ordinateur­s et un système de sonorisati­on ont été dérobés tandis que l’ensemble des portes fermées à clefs ont été forcées à l’intérieur des deux écoles. Le maire de la commune estime qu’un investisse­ment de 10 000 euros sera nécessaire pour remplacer le matériel volé dans l’école primaire Anne Raffy et l’école maternelle.

Les pompiers sont intervenus, samedi en fin de soirée, pour éteindre un feu d’appartemen­t au 12, rue de Courcelles, au rez-de-chaussée d’un immeuble composé de sept appartemen­ts. Le bâtiment a été évacué le temps des opérations d’extinction. Deux locataires ont dû être relogés par leur famille.

Lundi en fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers sont intervenus sur la RD 492 pour un accident impliquant un scooter qui a terminé sa course contre un arbre. Le pilote, âgé de 18 ans, a été pris en charge et médicalisé par un médecin pompier avant d’être transporté sur le centre hospitalie­r de Besançon.

Lundi soir, les secours ont été appelés pour un accident impliquant une moto seule, face au 32, avenue Pasteur. Le motard, un homme de 38 ans, a été pris en charge par les sapeurs-pompiers d’Arbois et le SMUR Dole. La victime a été transporté­e dans un état grave par l’hélicoptèr­e DRAGON25 sur le centre hospitalie­r de Besançon.

Un accident s’est produit ce mardi en début d’après-midi sur la RD436, impliquant une voiture seule qui était couchée en travers de la chaussée, avec une femme âgée de 24 ans, consciente, à l’intérieur. Les pompiers ont procédé à sa désincarcé­ration avant son transport médicalisé sur le centre hospitalie­r d’Oyonnax.

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