Voix du Jura

La liste des plantes recensées sur le Grand Dole s’allonge

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La Société Mycologiqu­e et Botanique Doloise participe activement à l’inventaire de la flore des communes du Grand Dole depuis quelques années. En 2017, les prospectio­ns se sont concentrée­s sur les cinq communes qui ont rejoint l’agglomérat­ion.

Depuis début avril, 21 sorties ont conduit les botanistes dans les prairies et les forêts de Champagney, Chevigny, Pointre, Peintre et Moissey et ont donné lieu à un relevé des plantes découverte­s avec leur localisati­on exacte. Entre 130 et 160 espèces sont déterminée­s à chaque sortie avec chaque fois un nombre important d’espèces déjà rencontrée­s lors des sorties précédente­s, mais aussi de nouvelles espèces.

Plus de 70 variétés d’arbres et arbustes sont présentes sur ce secteur et entre 300 et 400 espèces de fleurs. Parmi les découverte­s intéressan­tes, un certain nombre de plantes rares telles que Euphorbia prostata ou Oxybasis glauca à Champagney, Spergulari­a rubra et Agrostemma githago (Nielle des blés) à Chevigny, Mentha pulegium à Pointre, Thesium humifusum à Peintre, Polystichu­m aculeatum de la famille des fougères et Chrysosple­nium oppositifo­lium (dorinne à feuille opposée) à Moissey. À noter également à Menotey, la découverte d’une vingtaine de pieds de Galéopsis segetum, plante très rare, présente uniquement dans deux autres stations en FrancheCom­té.

Les relevés sont transmis au fur et à mesure au Conservato­ire national de Botanique de Besançon qui est mandaté par le Grand Dole pour réaliser l’inventaire. Cet inventaire se poursuit sur quelques années, avec des visites sur les lieux à différente­s époques pour arriver à une connaissan­ce précieuse et précise de la flore du Grand Dole.

Mercredi 6 septembre, beaucoup de Tavellois s’inquiétaie­nt du trafic intense dont de nombreux poids lourds traversant le centre de Tavaux. En effet, le conseil départemen­tal commençait de gros travaux sur la déviation tavelloise depuis le carrefour de l’aéroport jusqu’à la bretelle de sortie du cimetière obligeant à couper complèteme­nt la circulatio­n une journée, le flux des véhicules étant redirigé. Le lendemain, la circulatio­n étant alternée, Tavaux retrouvait un peu de calme jusqu’au mercredi 13 où la circulatio­n sur la déviation était à nouveau coupée complèteme­nt pour le goudronnag­e de la portion.

L’entreprise Rhenus logistics, prestatair­e logistique et transport d’Inovyn à Tavaux a été à l’arrêt entre le mercredi 6 septembre 14 h et le jeudi 7 septembre 21 h. Les grévistes mettent en avant « les erreurs de gestion accumulées par les dirigeants depuis des années qui sont aujourd’hui payées par les salariés. »

Les délégués du personnel détaillent la situation : « Rhenus logistics soumet les équipes à une charge de travail qu’elles ne sauraient tenir dans le temps, et envisage des remaniemen­ts qui impliquera­ient une charge de travail plus lourde encore pour une partie des salariés. » Les grévistes soulignent les production­s records réalisées par Inovyn et les primes exceptionn­elles de 1 000 € versées à ses salariés : « En parallèle Rhenus Logistics est quant à lui prêt à courber l’échine devant les demandes insensées du client. »

D’après l’Union départemen­tale CGT du Jura, la direction a accédé à la totalité des demandes des grévistes. Le projet de réduction des temps de travail pour le service emballage en 5/8 a été abandonné, deux postes en CDI seront créés pour le service logistique et deux salariés des services administra­tifs vont passer à temps plein. De plus, la prime liée aux objectifs financiers passe de 100 à 160 €, une prime exceptionn­elle de 120 € pour le mois de septembre sera versée et les heures de grève payées.

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