Bée, par la compagnie Naranjazul
Afin de marquer les cinquante ans de la disparition du célèbre écrivain, le service de l’animation du patrimoine de Dole a fait appel à la compagnie Strapontin Théâtre pour concevoir une animation sur les pas de Marcel Aymé à travers les rues et bâtiments de Dole.
Le rendez-vous est fixé au pied de la maison dans laquelle Marcel Aymé a vécu chez sa tante Léa une dizaine d’années, 3 rue Marcel Aymé, puis le groupe parcourt les lieux qu’a arpentés l’écrivain pour assister aux différentes saynètes interprétées par Hervé Gabry et Jacques Pithioud avec une animation musicale assurée à la contrebasse et à l’accordéon par Bernard Chalon et Jacky Saintebarbe. Les saynètes sont articulées autour de textes qui tous sont en lien avec l’enfance tels la vie devant soi de Romain Gary, les Ritals de François Cavanna, le charme des après-midi sans fin de Dany Laferrière, rue Roger Salengro de Juliette. Tous les textes sont adaptés aux lieux où ils sont interprétés que ce soit dans une cave, à la cure, dans la maison Pasteur, à la Médiathèque, dans la chapelle des Cordeliers, au collège de l’Arc ou dans l’apothicairerie de l’hôtel-Dieu. Pendant plus de deux heures les spectateurs visitent Dole et sont conquis par le jeu des comédiens accompagnés d’une musique originale soulignant la profondeur des propos.
Les trois premières représentations, les 28 et 30 juin et le 5 juillet, ont connu un succès mérité. Il sera de nouveau possible d’assister au spectacle à la faveur de trois nouvelles séances ces vendredi 15 et samedi 16 septembre, puis le samedi 23 septembre.
est présentée comme une « petite pièce de cirque et théâtre physique pour grandes questions, pour une fil-de-fériste, un musicien, une crinoline ». Ou encore : « Les questions bêtes, bêtes avec le B de bouche bée, bêtes parce que personne n’y trouve de réponse. Face à l’absurdité de nos existences, il nous reste deux possibilités : rester bouche bée tel un poisson tournant sans fin dans son aquarium. Ou alors aller à la recherche de réponses, fragiles, comme l’équilibre d’une personne qui marche sur un fil, comme l’espoir qui suit son chemin en dansant. »
sera jouée samedi 16 et dimanche 17 septembre à 15 h 30 au square Sarret de Grozon à Arbois.