Logo : feu vert pour l’indemnisation des salariés par LVMH
L’accord trouvé entre LVMH, les ex-salariés de Logo et le liquidateur judiciaire a été validé par le Tribunal de commerce de Lyon. Logo ne devrait pas faire appel de la procédure qui ouvre la voie à l’indemnisation des licenciés.
Le tribunal de commerce de Lyon a tranché et donné, jeudi 14 septembre, son feu vert à l’accord passé entre le groupe de luxe, les anciens salariés de Logo et le liquidateur judiciaire, portant sur une indemnisation supplémentaire des 167 personnes licenciées en contrepartie de l’arrêt des poursuites engagées contre Tag Heuer et LVMH (voir nos éditions précédentes).
Au mois de juillet, c’est l’ancien directeur de Logo, Richard Vivès, qui s’était opposé à l’accord trouvé entre les parties devant le tribunal de Paris, estimant que l’indemnisation proposée par LVMH était « insuffisante pour les salariés » ; il s’opposait aussi à la vente, à un prix qu’il jugeait trop bas, du stock de Logo à LVMH : « Le groupe LVMH conditionne l’indemnisation des salariés à la cession à son profit des actifs de Logo, ce qui lui permet, en réalité, de faire payer par Logo ellemême la majeure partie de l’indemnisation des salariés […] », estimait-il.
Dans un communiqué diffusé à l’issue de la décision du tribunal de Lyon, la société Logo rappelle « qu’elle ne s’est jamais opposée à l’indemnisation de ses anciens salariés par le groupe LVMH. Au contraire, elle a toujours oeuvré pour que l’indemnisation de ceuxci soit la plus juste possible et en dehors de toute pression […] » Et de conclure : « Logo comprend et respecte le choix des salariés et ne s’opposera pas à l’autorisation de la transaction conclue entre le groupe LVMH et 167 de ses anciens salariés. »
Chacun des salariés licenciés pourrait toucher en moyenne 10 000 € de la part de LVMH. Est-ce pour autant le point final de l’histoire d’une des plus vieilles lunetteries du Jura ? Peutêtre pas, car une procédure est toujours pendante au tribunal des Prud’hommes, contre la direction de Logo.