Ce pays qu’on oublie d’aimer
Le philosophe Jean-Claude Milner, figure de proue de la gauche intellectuelle, réfléchit sur l’état de la France.
Ce petit livre d’entretiens fait-il suite aux nombreux ouvrages, parus depuis deux ans qui dissertent longuement, et de façon le plus souvent pessimiste, sur la France, ce qu’elle était, ce qu’elle est et ce qu’elle peut devenir ? Chacun garde en mémoire les récents livres d’Eric Zemmour, Jean-Pierre Le Goff et Marcel Gauchet. Le livre de JeanClaude Milner adopte une tonalité un peu différente. Sans nier les difficultés du pays, il s’avère moins défaitiste que les livres des auteurs que nous venons de citer. Et pourtant, il revient sur la détestation des Français quant
En lisant JeanMarie Salamito, professeur de christianisme antique, n’en croyait pas ses yeux. Etait-il possible que le créateur de l’Université populaire de Caen, auteur de dizaines de livres traitant de la philosophie et de son histoire, pût accumuler autant d’erreurs et d’approximations ? Le tout, asséné avec la certitude de celui qui sait et qui entend jouer les redresseurs de torts. On ne va pas répéter ici tout le mal que l’on pense du pavé de Michel Onfray, les colonnes de
ayant longuement disserté, au cours de l’été, sur la légèreté intellectuelle de Michel Onfray. Il n’en demeure pas moins que Jean-Marie Salamito enfonce le clou. Il le fait à propos du domaine et de l’époque dont il est aux réformes, au désintérêt de beaucoup de citoyens quant à l’avenir de la nation, à la faiblesse de la République en termes de symbolique, voire d’appartenance, et ainsi de suite. Certaines des analyses proposées par l’auteur paraissent contestables, par exemple lorsqu’il insiste sur la façon dont la défaite de mai 1940 pèse encore sur le destin du pays. A accorder trop d’importance à ce qui demeure, c’est vrai, un fait majeur, on risque de minimiser l’impact de la mondialisation sur l’avenir des nations. Longue est la liste des facteurs exogènes qui expliquent le désarroi de nombreux Français. Soucieux, avec raison, de l’histoire longue, Jean-Claude Milner semble relativiser l’impact de la globalisation, les dégâts qu’elle engendre et qui ruinent les composants qui fondent le tréfonds spécialiste : le christianisme des origines, le christianisme ancien. J.-M. Salamito déconstruit une part notable du travail d’Onfray, critiquant d’abord le peu de sérieux avec lequel l’auteur de
a bâti sa bibliographie, s’appuyant exclusivement sur des livres anciens, tendancieux, largement remis en cause par les avancées de la recherche exégétique. Il répond ensuite point par point aux attaques les plus virulentes d’Onfray, par exemple sur saint Paul, considéré par ce dernier comme un cas quasi-pathologique. Pour Onfray, il est évident que Paul était un névrosé, un malade vivant priver les chrétiens d’une vie sexuelle dont lui-même était privé. Or, écrit Salamito, « si Paul avait été aussi malade, tordu, débile, détraqué d’une vieille nation comme la France. Cela dit, on lira avec profit ces
car certaines analyses de l’auteur sont à prendre au sérieux, par exemple le rôle accordé par les hautes classes moyennes à l’islam. Si, poursuit Milner, les classes privilégiées sont si indulgentes à l’égard de l’islam, c’est peut-être que ce dernier a l’effet d’un somnifère sur des populations pauvres que l’on préfère davantage voir dans les mosquées que dans les rues. et mal intentionné que le prétend Onfray, il n’aurait jamais eu la force d’entreprendre tous les voyages ni de supporter toutes les tribulations que les documents attestent, il n’aurait trouvé personne pour l’écouter, personne pour se laisser persuader par lui, et nous ne serions pas, deux millénaires après sa mort, en train de disserter sur sa personnalité et sa doctrine. » (p. 49). Et vlan !
Session biblique à l’Oppidum, du 3 au 5 octobre 2017. Thème : « Credo et Trinité ». Renseignements auprès de Thérèse Tribut : therese.tribut@orange. fr Formation pour visiteurs de malade en six modules répartis sur six matinées. La première matinée aura lieu le samedi 7 octobre à la Salle du Rallye. Thème : « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 43).
Session de réflexion : « L’amour comme un chemin », samedi 14 et dimanche 15 octobre. Organisée par les Cercles de Châtel et le service diocésain de formation. Avec Patrick Gaudin, psychologue et Heinrich Block, théologien. Inscriptions et renseignements au 03 84 48 92 22 ou par mail à chatelaccueil@wanadoo.fr
S’il y a bien une parabole qui a fait réagir, c’est celle des Ouvriers de la onzième heure ! Allez parler de justice sociale après une telle parole de Jésus ! La clé de la parabole est pourtant donnée d’emblée par Jésus : « Le Royaume des cieux est comparable à … ». Nous ne sommes pas dans une société humaine et il ne s’agit pas de négociation salariale. Que voyons-nous dans le Royaume des cieux ? Un maître qui ne cesse de sortir pour aller au-devant d’ouvriers désoeuvrés ; c’est lui qui prend l’initiative d’aller à la rencontre de ces hommes, de discuter avec eux et de combler leurs besoins vitaux : du travail et un salaire. Remarquons qu’à chaque sortie correspond une rencontre différente avec les embauchés et une tractation différente, mais toujours basée sur « ce qui est juste ». La dernière embauche, seulement deux heures après l’avant-dernière, souligne l’inquiétude du maître à envoyer un maximum de personnes à sa vigne. Curieusement c’est la plus développée, grâce à un dialogue entre maître et ouvriers : « Pourquoi êtes-vous restés là tout le jour, sans travail ? » La réponse fait ressortir la solitude et l’abandon de ces hommes : « Personne ne nous a embauchés ». C’est l’exacte situation des pécheurs, abandonnés par les légalistes, Pharisiens et scribes. L’heure des comptes provoque une réaction inévitable de jalousie et des murmures ! La bonté de Dieu va se heurter à la logique des vendangeurs. Pour ces derniers, il s’agit d’une journée de travail qui mérite un salaire proportionné ; mais pour le maître, il s’agit d’une journée de vie, rendue possible par cet argent. Le maître offre à tous la grâce de sa bonté : « Mon ami … emporte ce qui est à toi ». Dans le Royaume de Dieu, il ne s’agit pas d’argent, mais d’amour sans mesure ! La bonté souveraine de Dieu accueille tous les hommes, même les tard-venus à son Royaume, et cela ne retire rien aux autres. Le Royaume des cieux « embauche » tous ceux qui entendent l’appel de Jésus. [A. Françoise Douine]
Après de nombreuses commémorations sur le centenaire de 1914, interrogeons nous sur l’état d’esprit des militaires et civils français à la veille de la guerre. part au désert très vite dans sa jeunesse… il baptisait ?
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