■SAINT-LUPICIN Pierre-Marie Millet expose à la médiathèque
Jusqu’au 30 septembre, l’artiste Pierre-Marie Millet présente une partie de ses oeuvres à la médiathèque de Saint-Lupicin.
Diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Lyon, département communication visuelle et audio-visuelle, l’artiste réalisa, pendant une trentaine d’années des décors de spectacles (fresques et décorations).
Actuellement il se concentre sur des tableaux et des petits formats beaucoup plus personnels. Il explique la genèse de certaines de ses oeuvres. Tout part d’une photo souvenir, qu’il agrandit et copie jusqu’à obtenir un « spectre photographique ». Puis vient la phase de mise en couleurs, suite à quoi il reproduit le croquis sur grand format en peintures acryliques. A contrario, concernant ses petits formats, ce sont l’imaginaire et l’improvisation qui prédominent. C’est ce qu’il nomme une « construction évolutive où la finalité se révèle au fil de l’élaboration ».
Pierre-Marie Millet est un homme simple qui cache un artiste débordant d’idées déconcertantes, mais surtout remplies d’enthousiasme, ainsi qu’une liberté d’expression drôle mais aussi caustique. En effet, celuici confie qu’il « souhaite, dans un proche avenir, intervenir graphiquement et apporter un peu d’optimisme dans des lieux fréquentés par tous les publics, comme les plafonds des salles de réanimation, les salles d’attentes des dentistes… ».
Pierre-Marie Millet, un artiste à suivre !
Dans le cadre de son programme, entrepris il y a plusieurs années, la commune poursuit actuellement l’enfouissement des lignes électriques et téléphoniques dans les rues Pasteur et Victor Hugo.
Ces rues ont été choisies, parce qu’elles nécessitaient des travaux de réfection de chaussée. Il était donc logique d’effectuer au préalable, tous les travaux de génie civil qui auraient pu endommager le tapis d’enrobé, qui sera posé à la fin du chantier actuel.
C’est ces travaux, programmés par le SIDEC, décidés par le conseil courant février, ont débuté il y a une dizaine de jours. Ils sont exécutés par la SCEB, de Saint-Claude. Les techniciens installent le nouveau réseau et raccordent, une à une, chaque maison en souterrain. Un chantier long, délicat et important qui va se poursuivre jusqu’à fin octobre.
Ces travaux subventionnés à 20 % au titre de l’Engagement pour les Solidarités, Territoriales Jurassiennes (ESTJ) par le conseil départemental, auront un coût de 53 000 € pour la commune.