Paul Lefaure, 18 ans, un garçon à l’aise sur ses pédales
Il sera ce samedi en Norvège pour disputer avec l’équipe de France la course junior des Mondiaux de cyclisme sur route.
J’ai commencé par le foot que j’ai pratiqué pendant 6 ans. Je regardais le vélo à la télévision et mon papa pratiquait ce sport donc c’est tout naturellement que je m’y suis mis il y a maintenant 5 ans. J’ai toujours été affilié à Juracyclisme où j’ai débuté la compétition en minimes 2. Je cours ma dernière année en junior pour passer ensuite avec les seniors dès 2018.
J’ai enchaîné quelques bons résultats fin 2016 puis en 2017 avec notamment la Flèche ardéchoise où je termine 8e au général, 1er le premier jour et vainqueur du contre-la-montre. Je pensais à cette sélection, mais c’était un peu plus du rêve que de l’ambition. C’est toujours difficile d’avoir sa place en équipe de France.
Nous avons commencé par une course en Suisse où l’équipe a terminé 3e. Ensuite, l’objectif était de finaliser la préparation, de travailler sur la cohésion de groupe pour créer une ambiance sympa pour le Mondial. Tous les aspects étaient enrichissants que ce soit sur le vélo ou à côté puisqu’on a eu des moments de briefing et de récupération. Comme j’ai un profil plutôt de grimpeur, les ascensions de col étaient un réel plaisir pour moi.
Je démarre un cursus à l’université de Besançon en 1ère année de STAPS. J’ai le statut de sportif de haut-niveau ce qui me permet d’aménager mes cours. Je m’entraîne seul selon un planning d’entraînement précis ce qui représente 7 heures de vélo sans compter la course du weekend. Le vélo reste une passion et j’aimerais m’orienter vers une école de kiné et travailler dans le monde du sport.
J’ai participé à une course le week-end qui a suivi le stage, puis j’ai roulé la semaine dernière selon mon planning d’entraînement. Une semaine avant la course, c’est plutôt une phase de récupération qui s’est amorcée pour être à 100 % samedi. J’ai eu la chance de partager l’expérience d’un de mes deux coéquipiers bretons qui a déjà participé aux Championnats du monde. Je suis assez serein, je ne me mets pas de pression inutile. Le côté collectif est rassurant sur une course d’un jour très ouverte comme celle-ci.