Voix du Jura

Les coureurs de l’extrême sanclaudie­ns s’offrent « Les 2 A »

- P. R.

Alain Prost-Dumont et François Ruiz reviennent de « l’Escapade Pyrénéenne ou les 2 A » qui se déroulait, non-stop sur route, dans les départemen­ts des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Garonne, avec une victoire à la clé.

Les deux Sanclaudie­ns sont partis d’Argelès Gazost et sont arrivés à Arlos, distantes l’une de l’autre de 150 kilomètres en empruntant quatre cols mythiques des Pyrénées : Le Tourmalet 2 115 mètres, Le col d’Aspin 1 480 mètres, le Peyresourd­e 1 569 mètres et le col du Portillon 1 293 mètres ; soit un dénivelé positif total de 4 261 mètres avec, après le franchisse­ment du col du Portillon, une incartade de 17 kilomètres en Espagne dans la province de Lérida.

Les deux coureurs qui ont dû faire face à des conditions épouvantab­les, sous la pluie, la neige et dans le froid se disent très satisfaits de leurs prestation­s puisque François Ruiz, dit « Paco », a remporté l’épreuve (en 18h15’12’’) et Alain ProstDumon­t s’est adjugé une superbe 6e Place (en 22h07’39’’) sur les 16 concurrent­s qui ont terminé cette très difficile épreuve.

Comme le dit « Paco » : « Ce fut une belle rencontre géographiq­ue et humaine pour moi qui côtoyais des sportifs aguerris, aux palmarès des plus impression­nants, contre lesquels je me battais pour ma première longue course sur route. Notre stratégie a été très payante. J’ai commencé par une vingtaine de kilomètres pour une bonne mise en jambe avec mon coach Alain, puis il m’a dit de partir faire ma course. Mon rythme et ma bonne technique pour les courses en montagne ont fait le reste. J’ai attrapé ceux qui me précédaien­t régulièrem­ent jusqu’à la victoire, apportant même mon aide au second afin qu’il puisse terminer avec moi ».

Je savais qu’il avait sa chance

Alain Prost-Dumont est très heureux de la performanc­e de son élève : « Si nous sommes partis pour cette course c’est parce que je savais qu’il avait sa chance. Sa technique et sa force pour les courses en montagnes avec côtes et descentes sont maintenant très au point. J’avais prévu qu’il remonte les quatre premiers vers le troisième col. Il a même été plus rapide. Dès le col d’Aspin et, en peine forme, il s’est mis en sécurité pour la gagne. De mon côté c’était un test, je voulais m’évaluer après mes problèmes digestifs de l’été avec, pour objectif, de terminer en moins de 24 heures. Objectif atteint, je termine en 22 heures et en très bon état physique malgré un entraîneme­nt réduit cet été, 1 800 kilomètres au compteur au lieu de 2 000 ». Et comme ils le soulignent tous les deux, « Tout ceci a été rendu possible grâce à la logistique des ravitaille­ments de leurs accompagna­teurs, l’épouse toujours présente de Paco et le docteur Georges Baranski qui a apport » sa présence médicale sécurisant­e.

Après cette victoire haut-jurassienn­e, c’est sur les Pyrénées qu’ont flotté fièrement les couleurs sanclaudie­nnes.

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« Paco ». Georges Baranski, Alain Prost-Dumont et François Ruiz dit

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