Salins sur scènes #2 va faire pétiller la ville
Le festival organisé par les Urbaindigènes sera notamment l’occasion d’assister à deux spectacles qui étaient cet été en sélection officielle à Aurillac.
Associés l’an dernier à la programmation du festival Salins sur Scènes, les Urbaindigènes ont proposé à la municipalité de poursuivre l’aventure à travers un second épisode. Le public pourra assister à sept spectacles ainsi que deux soirées concerts.
Déjà en 2015, les dix ans de leur compagnie avaient été pour Césaire Chatelain, Baptiste Faivre et leurs camarades le prétexte pour créer à Salins-les-Bains un événement dédié au théâtre de rue. Ce vendredi soir et samedi, Hissez oh les furieux s’en rapprochera avec la venue de six compagnies qui ont en commun d’utiliser la ville comme décor de leur spectacle et de jouer sur l’interaction avec le public.
« On a voulu un événement très enjoué, faire pétiller la ville », disent les deux co-responsables de la troupe salinoise. La manifestation débutera avec le Pudding Théâtre dont le nouveau spectacle, Géopolis, figurait dans la sélection officielle du festival d’Auriac. C’est la première fois qu’ils le donneront dans le Jura. Départ arrêté, du Théâtre Group’ est également une création 2017. Pour ceux qui n’étaient pas présents à l’Amuserie pour sa création, Salins sur Scène sera l’occasion de découvrir ce spectacle avec lequel les Lédoniens ont eux aussi fait le ’’in’’ d’Aurillac.
Ces deux affiches devraient contribuer à décider un maximum de personnes de personnes de venir à Salins ce week-end. Elles y assisteront aussi à de la danse, suivront le Groupe Tonne à travers l’oeuvre d’Annie Ernaux ou bien riront, avec le Colossal Théâtre, des malheurs du pauvre Jean-Claude Barbès. Les Urbaindigènes nous invitent aussi à découvrir le travail de la Compagnie du Quart de Seconde, qui présentera deux spectacles et viendra aussi les aider pour l’organisation du festival.
Libre participation
Chacun décidera librement du montant qu’il versera. « Ce qui est bien dans le théâtre de rue, c’est qu’un passant peut tomber sur un spectacle, s’arrêter, décider d’entrendre la suite… Si on instaure une billetterie, on casse cela », souligne Césaire Chatelain. Plutôt que le chapeau, le public sera incité à participer sous forme d’une manche théâtralisée. « Ils paieront ’’contents’’ », veut croire Baptiste Faivre.
Les Urbaindigènes ont choisi comme centre névralgique le parc des Cordeliers où sera dressé un chapiteau sous lequel il sera possible de se restaurer et où se dérouleront aussi les concerts. Des animations pour les enfants seront proposées par l’association la Cabiotte.
En 2016, la première édition de Salins sur scènes avait rencontré un succès mitigé du fait notamment de la concurrence de la coïncidence avec le festival du Bitume et des Plumes à Besançon. Organisé une semaine plus tôt, dans le but aussi d’être plus proche de la rentrée, aura l’avantage de tomber juste entre le Serious Road Trip et du Bitume et des Plumes. Les dix ans des Urbaindigènes avaient réuni près d’un millier de personnes. Ils rêvent, cette fois, de faire deux fois plus fort.