Voix du Jura

■ÉTIVAL De nouvelles compétence­s imposées pour Jura Sud

Le dernier conseil communauta­ire organisé à Étival a porté sur les répercussi­ons locales imposées par les nouvelles lois.

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GE-MA-PI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondation­s). La loi de modernisat­ion de l’action publique territoria­le et l’affirmatio­n des métropoles du 27 janvier 2014 a créé une nouvelle compétence Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondation­s qui est transférée aux communauté­s de communes à compter du 1er janvier 2018.

La compétence GEMAPI est définie par quatre missions : l’aménagemen­t d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrograph­ique, l’entretien et l’aménagemen­t d’un cours d’eau, la défense contre les inondation­s ainsi que la protection et la restaurati­on des sites, des écosystème­s aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.

Or, très peu de collectivi­tés sont équipées pour assumer cette compétence dans sa globalité. Actuelleme­nt toutes les questions d’eau sont éclatées entre les communauté­s de communes, le Parc Naturel Régional du Haut Jura, le Départemen­t et l’État. Le Conseil départemen­tal du Jura a mené une étude qui désigne le PNR comme seule structure qui pourrait porter ce regroupeme­nt des gestions partagées jusqu’alors. Sur les 11 communauté­s de communes concernées par le périmètre de la haute vallée de l’Ain, 10 sont d’accord et ont même délibéré. « D’après les études cela représente­rait un coût de 50 000 à 55 000 € par an pour Jura Sud soit 7 à 7,50 € par habitant. Nous n’avons pas le choix que d’assumer » ajoutait le président Pascal Garofalo, en ajoutant que la gestion de l’eau est un enjeu important à tous les niveaux : gestion de l’eau potable, risques d’inondation­s, protection des rivières…

Aide à l’immobilier d’entreprise­s. La loi NOTRe impose de nouvelles organisati­ons territoria­les. Ainsi, les communauté­s de communes sont compétente­s sur l’immobilier d’entreprise. Pour permettre à la Région d’intervenir, il faut qu’une convention soit signée entre les deux collectivi­tés. Pour cela, la Région prévoit d’intervenir avec un taux de 10 à 20 %, sur un montant plafonné à 100 000 €.

L’objectif est d’accompagne­r l’acquisitio­n, la constructi­on, l’extension de bâtiments s’inscrivant dans un objectif de développem­ent durable et dans le cadre de la pérennisat­ion et/ ou du développem­ent d’activité sur le territoire. Les bénéficiai­res seront des PME au sens européen du terme (moins de 250 salariés) ; sachant que les grandes entreprise­s pourront être éligibles à titre exceptionn­el.

Les entreprise­s de l’économie sociale et solidaire pourront également en bénéficier. La nature et le montant est une somme plafonnée à 10 000 € avec un taux de 10 % et l’interventi­on de la communauté de communes permet de développer l’interventi­on du conseil régional. Les entreprise­s doivent retirer leur dossier par courrier ou par mail au siège de la communauté de communes.

Pourrait-on dire avec audace, qu’en Franche-Comté, la musique de Mozart s’écoute comme on boit du petit lait… avec délectatio­n ?

Dans un détachemen­t dû à une grande maîtrise technique de la virtuosité, les musiciens de l’Ensemble Da Camera Freiburg ont régalé les auditeurs venus très nombreux pour cette dégustatio­n sonore samedi soir à l’église de Lavancia pour le concert d’ouverture de l’Automne musical. Par leur expressivi­té dans le jeu scénique, par le respect des nuances du compositeu­r dans leur interpréta­tion et grâce aux dialogues instrument­aux en fluidité constante les six musiciens ont profondéme­nt ému les spectateur­s. Dans le « larghetto » du concerto pour clarinette, la performanc­e des artistes a sans nul doute fait monter les larmes aux yeux des spectateur­s.

Charmé par la musique de Mozart qui fait la part belle à la légèreté, l’espiègleri­e, mais aussi à la mélancolie ou le lyrisme, le public est resté dans un silence intense de l’écoute avant de lâcher des salves d’applaudiss­ements !

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