Les motards en colère se renforcent dans le Jura
Une grosse surprise avait été réservée, ce vendredi 29 septembre, à Alain Mazzier, le coordinateur de l’antenne Jurassienne de la FFMC.
Alors que les membres de l’association étaient réunis à la salle du Puits-Salé de Lons-le-Saunier pour leur réunion mensuelle et fêter le cap des 200 adhérents fédérés en 2017, il a vu arriver Fabien Delrot, le coordinateur national de la Fédération venu féliciter les motards Jurassiens pour leur dynamisme et leur mobilisation.
« A l’échelle d’un département comme le Jura, avoir plus de 200 adhérents à la FFMC, c’est remarquable », at-il commenté, félicitant chaleureusement l’ensemble du bureau avant de rappeler que si la FFMC au niveau national rassemble de 8 000 à 10 000 adhérents, elle « peut compter sur 600 000 sympathisants ».
Face aux mesures clairement anti-motards mises en oeuvres par les gouvernements successifs, le mouvement voit d’ailleurs arriver à lui de nombreux jeunes, prêts à reprendre la relève de ceux qui, blanchis sous le casque, se rappellent encore des grandes manifestations contre la vignette moto, au début des années 80, ou plus récemment contre le contrôle technique, le port du gilet jaune et autres tracasseries.
Samedi 30 septembre, à l’appel de la FFMC du Rhône, une délégation d’environ 25 motards Jurassiens est partie de Lons-leSaunier, afin de participer à la manifestation régionale contre la mise en place des Zones de circulation restreintes dans la capitale des Gaules. « Cette mesure est totalement aberrante », a estimé Fabien Delrot, « on va chasser des villes des motos qui, au contraire, participent à la fluidité de la circulation et polluent peu. » Et d’expliquer que d’ici 5 ans, voitures et motos d’avant 2015 devraient être frappés par des interdictions de circuler dans de nombreuses agglomérations les jours de pollution, en attendant l’interdiction pure et simple des moteurs thermiques. « Les automobilistes devraient commencer à s’en inquiéter aussi, d’ailleurs, nous avons des contacts avec différentes associations et on sent que la tension monte. Quand ça va partir, ça risque de partir très fort ! »