Voix du Jura

■FONCINE-LE-BAS Une élection municipale partielle peu suivie

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Un événement incontourn­able : plus de 3 000 visiteurs venus de toute la région (et même la Suisse) sont attendus pour célébrer tel Épicure le goût, les terroirs et la dive bouteille. Le tout dans la conviviali­té : « une partie des vignerons hébergés dormira chez les adhérents de l’AOC » sourit le président Pascal Bezin. Des adhérents peu nombreux (une dizaine) qui – femmes et enfants aidant- réussiront le tour de force d’accueillir 85 AOC (appellatio­n d’origine contrôlée) et 29 vignerons venus de toute la France. « Toutes les régions viticoles – ou presque- seront représenté­es » garantit Pascal Bezin.

Avec une nouveauté de taille cette année : la première participat­ion d’un vigneron corse. Pourtant, l’histoire de l’AOC et sa formation se perdent dans les « 3e mi-temps » des matchs de foot. « Nous étions une bande de copains, footballeu­rs du club de Champagnol­e » se remémore le président. De match en match, de dégustatio­n en dégustatio­n, des liens forts et durables se créent entre eux. Et un jour de 1990, l’Associatio­n OEnologiqu­e Champagnol­aise voit le jour pour partager l’amour des bonnes bouteilles. Un amour contagieux, puisque ses soirées oenologiqu­es attirent jusqu’à 100 passionnés. Le premier salon vins et fromages naît en 2007 des rencontres avec des

Parmi eux, quelques Jurassiens (Florian Frachet à Maynal, Xavier Reverchon à Poligny ou Martin Faudot à Mesnay) qui participer­ont à ce 11e salon. Un salon qui s’est enrichi au fil des ans d’animations à faire chavirer vos papilles, comme les ateliers chocolat d’Édouard Hirsinger (meilleur ouvrier de France chocolatie­r), ou les masterclas­s de cuisine coachées par des cordons-bleus prestigieu­x (Élie Sclaffer et Romuald Fassenet). Un riche programme à ne pas manquer dans notre prochaine édition.

À Foncine-le-Bas l’équation des élections municipale­s partielles complément­aires était assez simple. Deux postes étaient à pourvoir et deux candidates se présentaie­nt. Pour être élues dès le premier tour, il fallait cependant recueillir un nombre de voix suffisant (au moins 53 voix représenta­nt le quart des électeurs inscrits). Trop peu d’électeurs se sont déplacés, et avec le jeu des bulletins nuls les deux candidates se retrouvent soumises à une élection au second tour. Celui-ci aura lieu dimanche 8 octobre. Le suspense est désormais totalement absent puisqu’aucun autre candidat n’a légalement le droit de se présenter (la loi de 2014 précise que de nouveaux candidats ne peuvent se présenter au second tour si le nombre de candidats était suffisant au premier tour). L’enjeu n’est donc plus là. La véritable question est de savoir si les électeurs souhaitent un avenir à leur commune, ou si ce niveau de démocratie les indiffère. On se perd en conjecture sur le pourquoi de cette faible participat­ion dans la quasi-totalité des élections partielles.

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