Voix du Jura

Marathon du Pays de Pasteur : prêts à relever le défi !

Rencontre avec des concurrent­s qui, ce dimanche 8 octobre entre Arbois et Dole, participer­ont à leur premier marathon.

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Des semi-marathons, Évelyne Benoît en a déjà couru plusieurs : Nuits-Saint-Georges et Beaune l’an dernier, Givry cette année (en 2 h 12’). Elle participe aussi régulièrem­ent à des trails avec, à 68 ans, régulièrem­ent des places parmi les trois premières de sa catégorie. « Quand j’ai vu qu’il y avait un marathon Arbois - Dole, ça m’a fait envie », confie-t-elle.

Comme Évelyne, Jean-Michel Tisserand prendra dimanche à Arbois le départ de son premier marathon. Une blessure au genou l’avait obligé à arrêter la course à pied. Il a recommencé il y a deux ans. Il court une à deux fois par semaine avec des personnes qui ont pris leur inscriptio­n pour le marathon Pasteur. « Je me suis dit : tant qu’à faire l’entraîneme­nt avec eux, autant que je m’inscrive également ». Effectuer les 42,195 km de l’épreuve sera aussi pour lui une façon de rendre hommage à son collègue Christophe Avril, victime d’une chute lors d’une sortie dans les Alpes : « Quand j’ai fait un semi-marathon il y a sept ans, c’est lui qui nous avait lancé le défi. On s’était dit qu’on ferait un marathon ensemble… ».

En fin d’année dernière, Bruno Jacquot était le 8e à s’inscrire au Marathon Pasteur. « C’est une idée qui me trottait dans la tête depuis un moment », confie l’enseignant dolois, très motivé à l’idée de terminer son marathon dans sa ville, qui plus est au terme d’un parcours qui rappelle l’oeuvre de Pasteur, « un grand scientifiq­ue ».

Allier l’effort et la promotion du Jura, de Dole en particulie­r, « ville que j’adore », dit-elle, c’est aussi ce qui, après plusieurs semi-marathons, et notamment une participat­ion aux championna­ts de France 2016 à Bourgen-Bresse, a décidé Nathalie Lannareix à passer à la distance supérieure

A quelques jours de l’épreuve, les futurs marathonie­ns s’accordent quelques jours de repos, après s’être activement préparés. « Je cours toute l’année mais j’ai essayé, depuis juillet, d’en faire un peu plus pour terminer dans un temps correct », dit Évelyne, qui ne veut cependant pas se mettre de pression : « Si je mets moins de 5 heures, je serai contente ».

Jean-Michel partira sur un rythme de 11 à 12 km/h. Il témoigne de l’inévitable angoisse face au fameux « mur du 30e km ». D’autant que lors des reconnaiss­ances, il a vu que le parcours était quand même assez vallonné. « L’objectif sera de terminer ».

La distance, Bruno Jacquot pense l’avoir dans les jambes. Avec au moins une sortie de 20 km chaque semaine ces derniers mois, il a sérieuseme­nt préparé son affaire. « Ce que j’aimerais, c’est arrivé sans être totalement épuisé », dit-il, avec quand même un oeil sur le chrono. Sa meilleure performanc­e sur 21 km est 1 h 43’21’’. Sur le papier, ça devrait faire 3 h 45, mais il juge plus prudent de se donner comme objectif d’être sous les 4 heures : « Comme c’est une distance qu’on ne court pas à l’entraîneme­nt, on est un peu dans l’inconnu. Ce n’est que le jour de la course qu’on peut savoir si ça va tenir… ».

Nathalie Lannareix partira à peu près sur les mêmes bases. « On sait que, pour un premier marathon, il va être dur ». Mais elle reste confiante : « D’ici dimanche, je veille à ne pas trop courir pour être en forme. J’ai hâte d’y être ».

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