Écoles du Jura : 1 heure sans classe par emploi supprimé
Le SNUipp appelait les enseignants, les parents d’élèves et les élus à se rassembler dans les écoles du Jura, ce mercredi.
Pour protester contre la suppression des contrats aidés – qualifiée de « plan social dans l’éducation nationale » - le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, appelait les parents, les enseignant et les élus à se réunir dans les écoles, ce mercredi 4 octobre en début de matinée avec ce slogan : 1 emploi supprimé = 1 heure sans classe.
« À cette rentrée, l’annonce brutale de 23 157 suppressions d’emplois aidés dans l’Éducation nationale a eu des répercussions immédiates dans les écoles, où les contractuels en CUI-CAE interviennent sur de nombreuses missions, indispensables au bon fonctionnement du service public d’éducation », explique le syndicat. « Aide administrative à la direction et au fonctionnement de l’école, accompagnement des élèves en situation de handicap, aide aux activités… l’école ne pourrait se passer de ces missions aujourd’hui. »
Dans le Jura 29 personnes sont concernées. Ces personnes ont appris courant septembre que leur contrat ne serait pas renouvelé, et celles dont le contrat est encore en cours n’auraient aucune garantie pour l’avenir, le gouvernement ayant annoncé la fin des emplois aidés pour 2018. « A l’école, la suppression d’un emploi a des conséquences désastreuses car des missions ne peuvent plus être assurées pour le bon fonctionnement des écoles. Ces emplois apportent aux élèves comme aux enseignants de meilleures conditions de travail.
De même l’accompagnement d’élèves en situation de handicap n’a pas pu être assuré dès la rentrée faute de recrutement. C’est pourtant une mission indispensable pour permettre une scolarisation dans de meilleures conditions. »