Une convention signée entre le Département et les entreprises du BTP
La convention de bonnes pratiques en matière de commande publique entre le Département, l’Office Public de l’Habitat et la Fédération départementale du Bâtiment et des Travaux Publics aurait dû être conjointement signée jeudi 26 octobre en fin d’après-midi par Clément Pernot, président du Conseil Départemental et de l’Office Public de l’Habitat et Claude Caniotti président de l’organisation professionnelle départementale. Las, un conseil d’administration de l’OPH d’ailleurs perturbé par une manifestation de locataires a eu pour effet de retenir durablement le président du Conseil départemental. Ainsi Claude Caniotti fut seul à parapher le document, ce qui ne remet pas en cause la volonté du Département d’aller dans cette démarche.
Le but de l’opération est de mettre en place des démarches de progrès dans la passation et l’exécution des marchés publics dans le BTP. Lorsque l’on sait que le Département a investi 10,9 M € sur les routes, 8,6 M € au niveau des établissements d’enseignement, 75 M € en 5 ans pour le Haut-débit, 14,8 M € au titre de l’aide aux communes et à leurs groupements, 9,78 M € au titre du Service départemental d’incendie et de secours et encore 14,3 M € au titre de l’OPH, on se rend compte de l’enjeu fort que représentent ces montants, en termes de croissance et d’emploi pour les professionnels.
Clarifiant les engagements des acheteurs publics comme des professionnels ces conventions encouragent les simplifications, la dématérialisation dans la présentation des offres comme la réalisation de progrès dans la passation et l’exécution des marchés publics dans le BTP. Après le niveau régional et départemental, l’organisation professionnelle se mobilise d’ores et déjà pour arriver à décliner ces mêmes conventions avec les agglos et communautés de communes du Jura de façon à améliorer les conditions de soumission à la commande publique des entreprises moyennes, petites et même artisanales.
Samedi soir, Gérard Chapel, président local des Valoisiens, recevait Laurent Hénard président du PRV (Parti Radical Valoisien) alors en tournée dans les fédérations pour développer ses idées et faire connaître ses orientations. Par ailleurs maire de Nancy, il se pose comme un des candidats à la présidence d’un parti radical réunifié.
Dans les années 70, Les Radicaux sont scindés en deux formations : le PRV (Parti Radical Valoisien) et de PRG (Parti Radical de Gauche). Or, Depuis les dernières élections et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, « l’horizon est favorable » pour eux, même s’ils restent critiques sur certains points et relèvent des contradictions comme la baisse de l’APL en même temps que la suppression de l’ISF « ou la hausse de la CSG à l’encontre des retraités les plus modestes »…
« Pour les Radicaux qui visent à devenir une force de propositions, la réunification est une opportunité », insiste le président qui peut compter sur le soutien de Sylvie Vermeillet, dernièrement élue sénatrice du Jura. [B.W.]