■MAYNAL Histoire : le colonel Oudet, un illustre ancêtre
La famille Oudet est fière de ses illustres ancêtres. Le plus connu de tous fut sans doute le colonel Oudet, mort à Wagram.
Né le 18 octobre 1773 à Maynal, Jacques Joseph Oudet fut le dernier d’une fratrie de neuf enfants. Le 5 août 1792, quand la patrie a été déclarée en danger, le jeune Jacques Joseph, alors âgé de 19 ans, a signé son engagement militaire. Sept jours après, les volontaires du canton, réunis sur le champ de la fédération à Lons-le-Saunier, l’ont choisi comme capitaine. Ce dernier est entré, avec sa compagnie, dans la composition du premier bataillon des volontaires du Jura, qui a été immédiatement dirigé à la frontière pour faire partie de l’armée du Rhin, sous les ordres du général de Custine. De ce rang de volontaires de 1792 sont sortis la plupart des grands généraux de l’époque : Augereau, Brune, Jourdan, Maison, Lannes, Mortier, Suchet, Marceau, Lecourbe…
En 1799, Jacques Joseph Oudet est nommé chef de bataillon dans le corps du général Championnet. Il a été appelé en Italie et fut d’abord à la tête du premier bataillon auxiliaire de la Drôme. Il a été incorporé par la suite dans la 11e et 68e semibrigade sous le commandement du général Suchet. Il a pris part à toute la campagne de l’armée des Alpes et de l’armée d’Italie où la 68e demi-brigade s’était couverte de gloire.
En mai 1801, alors que le militaire se trouvait « congédié » à Maynal dans sa maison paternelle, il était rappelé et nommé Major du 63e régiment de ligne, partant à Poitiers où il s’est acquitté de ses nouvelles fonctions puis envoyé successivement à Pau puis Belfort. En mai 1807, il était rappelé à sa division et recevait l’ordre de rejoindre l’armée d’Allemagne à Huningue. Le général Oudinot le plaçait à la tête de ses Grenadiers Réunis, qui composaient cette avantgarde toujours victorieuse. Cette dernière a contribué à la victoire d’Ostrolinka, hâté la capitulation de Dantzig et s’est illustré à la terrible bataille de Friedland où, pendant douze heures, le général Oudinot a tenu 80 000 Russes en échec.
La paix de Tilsit a laissé quelque repos à l’armée, mais au début de l’année 1809, une coalition nouvelle a amené la reprise des hostilités. Au moment d’entrer en campagne, le major Oudet a été nommé colonel du 17e régiment d’infanterie de ligne. Le 6 juin 1809, après la bataille d’Essling où le maréchal Lannes a été tué, il a reçu de la part de Napoléon le titre de Baron de l’Empire, que ses descendants portent encore aujourd’hui avec honneur. Le 6 juillet, le colonel Oudet se trouvait à Wagram ; blessé plusieurs fois, il est mort deux jours après ses blessures.
Cette tranche d’Histoire a pu être réalisée grâce aux descendants directs des Oudet de Maynal après de longues recherches menées par Jean Perrin, hydrogéologue international, féru d’Histoire et de généalogie, aidé de son cousin Maurice Clavelin, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne, retraité.
Elle aura lieu samedi 18 novembre à 19 h à la salle polyvalente. Tarif : 13 € par personne. Repas sur inscription avant le 15 novembre au 03 84 25 06 67.
Le Foyer rural de SaintLaurent-la-Roche organise un bal folk avec le groupe Balzam samedi 4 novembre à 20 h 30. Le duo accordéon diatonique/violon mêle vibrations des cordes et des lames, avec diverses influences, celles du jazz ou des musiques traditionnelles issues de toute l’Europe. Entrée payante, au choix entre 3 € et 11 €.
séance de bébés lecteurs vendredi 3 novembre à 10 h et 10 h 45 à la médiathèque Firmin-Gémier. Inscriptions au 03 84 44 05 61.
Elles sont trois. Trois à composer Les Touffes qui frisent. Francine Gaonach, Lucie Etienne et Ève Arbez chantent dans un répertoire polyphonique éclectique « qui navigue avec finesse à travers les époques, les langues et les rythmes : chant folklorique de l’Est, mélodie classique, berceuse anglaise, tradition malgache, Renaissance, variété, jazz… » Le concert, mis en scène, est donné a capella. Il diffuse « joie et bonne humeur ».
Le trio est l’invité de la Communauté de communes Porte du Jura.