Cuisine centrale : les travaux sont terminés
Inaugurée il y a 25 ans, la cuisine centrale fournissait alors 1 300 repas par jour. Pour Nathalie Jeannet présidente du syndicat mixte qui gère cette cuisine, il fallait absolument augmenter le nombre de repas pour faire face aux nombreux problèmes budgétaires : « De 1 300 repas en 2014, nous arrivons à 2 500 en 2016 ; comme la demande ne cesse d’augmenter nous devions nous poser la question : quel avenir voulonsnous donner à cette cuisine ? Nous avons accueilli Jura Nord en 2016 puis Tavaux quelques mois plus tard. C’est alors que nous avons décidé de lui donner la possibilité de monter à 4 000 repas par jour et donner aussi une autre image de la restauration collective ».
En mars tout était signé, les travaux pouvaient commencer mais c’était impossible pour les questions d’hygiène de faire ces travaux si le site était occupé. La cuisine a dû fermer mi-avril, et pendant ce temps-là les employés des cuisines sont allés travailler à la cuisine centrale de Lons-le-Saunier, ce qui n’a pas été simple, « mais tout le monde s’est adapté et nous y sommes arrivés ». La cuisine centrale de Dole a rouvert fin août, une belle performance pour un coût de 1,4 million d’euros.
Samedi dernier, le site a été inauguré en présence de toutes les personnalités locales autour d’un buffet entièrement réalisé par les salariés.
Pour Eddy et Stéphane, deux cuisiniers, « non seulement nous bénéficions de 300 m2 de surface en plus mais aussi de matériel neuf, au top de la technologie comme par exemple cette sauteuse programmable. Tout est digital, c’est-à-dire que nous pouvons programmer la cuisson de la viande qui doit mijoter et tout se fait dans la nuit ! Nous gagnons énormément de temps et le résultat est de qualité. Nous disposons également de marmites de 300 litres, et d’une machine pour la mise en barquette dernière technologie. »
La cuisine fournit actuellement 2 800 repas jour, représentant l’ensemble des écoles primaires et tous les foyers logement de Dole. « Le but de cet agrandissement était d’offrir de meilleures conditions de travail mais aussi d’améliorer la qualité et de tendre de plus en plus vers du 100 % fait maison ; l’éducation au goût, la sécurité alimentaire et la qualité des produits servis dans les assiettes restent la priorité de la municipalité », a rappelé Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole.
Douze ans après avoir créé l’enseigne Platinium informatique, Florian Vierjan et Matthieu Fournier ont souhaité remercier leurs clients, qu’ils avaient récemment invités à venir découvrir le nouvel aménagement de leur magasin. « C’est grâce à leur fidélité que notre entreprise continue à exister », soulignent les deux commerçants de la rue des Arènes.
Le cybercafé, créé notamment à l’intention des adeptes de jeux vidéos, était fermé depuis un an déjà. « Avec internet, les joueurs n’ont plus besoin de se réunir pour faire des parties à plusieurs… » L’espace gagné a permis de descendre le comptoir, auquel les personnes à mobilité réduite ne pouvaient pas accéder. L’ensemble s’est aussi éclairci, avec un mobilier blanc et beaucoup de lumière. « C’est une façon de montrer à la clientèle notre effort pour l’accueillir au mieux », explique Forian Vierjan.
L’activité a évolué vers les nouveaux supports, tablettes ou smartphones que Platinium informatique ne distribue pas mais que les clients lui confient pour réparation. Parmi les interventions les plus fréquentes, un défaut au niveau du connecteur de charge. Dans l’atelier situé derrière le magasin, les deux techniciens disposent d’un plan de travail équipé pour le remplacement des composants défaillants.
Le portable domine largement le marché du PC mais la petite société informatique continue à exposer des ordinateurs de bureau pour lesquels, paradoxalement, elle reste très sollicitée. Pour Florian Vierjan, c’est signe sans doute que « les gens n’en trouvent plus qu’ici…»
L’offre pour les professionnels, qui représentent 60 % du chiffre d’affaires de Platinium informatique, inclut la sécurité et la sauvegarde des données ou encore des solutions de téléphonie par internet. « Notre exercice court d’octobre à septembre. A fin août, nous avions déjà réalisé le même montant que l’année précédente. On devrait être à +10 ou +15 % », espèrent les deux associés qui viennent, à la rentrée, de recruter un vendeur. L’effectif de l’entreprise devrait début 2018 passer à cinq personnes avec la création d’un deuxième poste de technicien.