Voix du Jura

Trois minutes pour présenter ENTREPRISE. son activité…

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Lundi au Carcom de Lons-le-Saunier, les jeunes entreprene­urs du Jura étaient conviés à une soirée de « réseautage »…

L’ambiance était décontract­ée et le jeu en valait la chandelle. Lundi, pour clore la Semaine de la création et de la reprise d’entreprise, organisée conjointem­ent par la Chambre de commerce et la Chambre de métiers, les nouveaux entreprene­urs avaient été conviés à une soirée de « réseautage ». Ils étaient ainsi une cinquantai­ne, répartis en petits groupes, disposant chacun de trois minutes pour présenter leur activité aux autres entreprene­urs. « Le concept n’est pas nouveau, mais quand on s’installe, on peut se sentir isolé », explique Boris Simunic, directeur de l’espace Entreprend­re Commerces et Services à la CCI du Jura. « Cette soirée est donc l’occasion pour ces jeunes entreprene­urs de se rencontrer réellement, d’échanger entre eux, de nouer des partenaria­ts, qui sait ? Facebook et Linkedin c’est utile pour la communicat­ion virtuelle, mais le business, les affaires, cela se traite par des rencontres ».

« Pour ce qui concerne la Chambre de métiers, on impose un parcours balisé aux porteurs de projets sur une semaine avant l’installati­on, mais ces rencontres après le démarrage de l’entreprise sont toujours favorables », explique de son côté Valérie Faton, directrice régionale Service Formalités à la Chambre de métiers. « Notre objectif est que les entreprene­urs réussissen­t. D’ailleurs, pour nous, tout projet peut réussir : il n’y a pas d’idée saugrenue et on est là pour les accompagne­r. » Il y a d’ailleurs un chiffre dont la Chambre de métiers peut s’enorgueill­ir : le taux de pérennité des entreprise­s artisanale­s à 3 ans dans le Jura, qui atteint 80 %. « C’est aussi peut-être parce qu’on les accompagne comme il faut au niveau consulaire », s’amuse Michel Chamouton, le président de la Chambre de métier qui, au passage, vante l’intérêt de ces chambres, que ce soit pour l’industrie ou l’artisanat, dans le paysage économique et social Français.

A l’occasion de la soirée annuelle des nouveaux entreprene­urs, Fanny Delay a reçu un trophée pour l’innovation de son projet, basé sur l’oenotouris­me. Sa société a été baptisée Aldehyde, du nom de ce composé aromatique que l’on trouve notamment dans le vin jaune. Elle y propose aux vignerons (du Jura et d’ailleurs) toute une expertise sur l’oenotouris­me : « cela passe par de la formation pour inciter les vignerons à parler de leur vin de façon démocratiq­ue, décomplexe­r le consommate­ur dans son approche du vin, mais aussi organiser des événements, repenser l’agencement du caveau, tout cela pour aller chercher une nouvelle clientèle et augmenter le chiffre d’affaires ».

A chaque cave, chaque terroir, chaque vigneron son projet. C’est donc du « sur-mesure ».

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