Voix du Jura

■TAVAUX Rencontre avec Sandrine Collette

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Vendredi 24 novembre, les amateurs de romans dits noirs ont eu le privilège de rencontrer Sandrine Collette, homonyme de la célèbre romancière d’un autre siècle très connue pour ses célèbres Claudine. Pendant plus d’une heure, ils ont pu échanger avec l’auteure et se faire une petite idée de « comment on devient un écrivain de thrillers » par le biais de questions ou d’extraits de livres très bien amenés par le personnel de la médiathèqu­e tavelloise. « Mon premier roman est sorti en 2013, je n’avais pas du tout prévu d’écrire quelque chose de noir plutôt un récit bienveilla­nt avec la rencontre entre un gars fraîchemen­t sorti de prison cherchant à se ressourcer lors de balades en forêts et deux charmants vieillards qui allaient lui apprendre les belles choses de la vie mais quand j’ai évoqué ce sujet avec ma meilleure amie, elle m’a dit : ça m’a l’air super chiant. Alors vexée, j’ai réfléchi toute la nuit et m’est venue l’idée de

où les vieux devenaient machiavéli­ques et capturaien­t le jeune pour en faire leur esclave d’où un récit très noir ».

Le facteur chance est ensuite rentré dans la boucle et le manuscrit est arrivé chez les éditions Denoël juste quand la collection était relancée et j’ai été éditée tout de suite. Depuis, elle sort un roman par an mêlant suspens, environnem­ent souvent hostile et des personnage­s normaux dont la vie bascule soudain dans l’horreur. Son dernier roman sorti en 2017,

ne se passe pas en Albanie ou Patagonie comme les deux précédents mais dans une ville de miséreux logés dans des voitures abandonnée­s sur cales, lieu inspiré par ses balades dans le Morvan où elle a observé dans les cours de ferme des voitures abandonnée­s où avaient élu domicile des… poules. elle s’est prêtée ensuite au jeu des dédicaces.

A Damparis c’est Marie-Rose Guibelin et Mireille Rausch qui étaient à la manoeuvre pour organiser les manifestat­ions du téléthon. Entre le repas du samedi soir qui a rencontré un vif succès et le marché de Noël du Dimanche, Marie-Rose tenait à préciser : « Nous remercions particuliè­rement les partenaire­s qui soutiennen­t cette cause et nous ont beaucoup aidés pendant tout le week-end, notamment la boulangeri­e Boubaya ou encore Intermarch­é. » La salle des fêtes transformé­e en marché de Noël a accueilli un marché traditionn­el artisanal où l’on pouvait déguster escargots, foie gras chocolat, gâteaux, thé ou choisir le cadeau original pour les fêtes de fin d’année. Olivier Gauthron, par exemple, présentait une partie de son catalogue de produits français avec des farines, des confitures, des thés et beaucoup d’autres gourmandis­es. « L’AFM (Associatio­n Française contre les Myopathies) innove pour guérir. Au-delà de participer et de donner à cette associatio­n, le téléthon permet de passe de supers moments au creux de l’hiver et est anti-morosité », insiste Marie-Rose. La ligne du Don est le 36 37.

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